Avec ascenseur
Datte: 14/09/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
voisins,
piscine,
entreseins,
Oral
pénétratio,
confession,
Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe
... je l’entends appeler :
— Martine ?
— Oui, Chéri.
— Qu’est-ce que j’apprends ? Quelqu’un est venu ?
— Euh ! Oui. Mais comment tu sais ?
— C’est notre loca…
La porte qui se referme coupe la conversation. Enfin pas vraiment, j’entends leurs voix, mais maintenant filtrées et déformées par la porte blindée.
Merde, j’ai dû faire une bêtise en parlant de cet homme. Le voisin avait l’air étonné. Pire fâché. En une seconde, toutes les hypothèses défilent dans ma tête : un ami importun, un ouvrier, un arnaqueur de vieux, un ancien collègue… Mais non, je l’ai très bien entendu dire « Entre, mon chéri ». Alors un parent peut-être, ou bien un… un amant. Un amant, mais non, pas à son âge. Quoique maintenant on puisse lire que la sexualité est encore présente bien après l’âge de la retraite.
Cette hypothèse m’intrigue. Ma voisine aurait-elle un amant ? Un jeune amant ! Si c’est vrai, j’ai vraiment gaffé en informant le mari. Comment savoir ? Je n’entends plus rien.
Et puis, je me souviens. Oui je me souviens que nos proprios nous ont autorisés à utiliser une partie du grenier afin d’y stocker valises, cartons, meubles et autres. Oui, je me souviens que, de là-haut, juste au-dessus de l’appart de nos voisins, j’avais entendu la radio. Le son passait manifestement par un conduit de cheminée détourné de son usage pour guider les câbles de l’antenne télé, de la fibre et ceux des antennes de radioamateur que justement le voisin utilisait avant l’ère d’internet.
Je grimpe ...
... l’étage comme un fou, passe le couloir, ouvre la porte de cette partie, y entre en faisant le moins de bruit possible. Après tout, le son peut passer dans les deux sens.
— Salope, tu es une belle salope !
Oui, j’entends comme si j’y étais. La cheminée doit donner dans leur salon et c’est là que le mari doit demander des comptes.
— Pute, traînée. Tu as recommencé à le voir. Tu as vraiment le feu au cul, ma pauvre Martine.
— Marc chéri, excuse-moi. Mais vraiment je n’ai pas pu résister.
— Mais bien sûr, ce n’est pas ta faute. Cochonne, vicieuse, débauchée, perverse.
— Pardonne-moi. Un moment de folie. Je ferai tout ce que tu veux pour me faire pardonner.
Mais le mari n’écoute manifestement pas.
— Vous avez fait ça où ?
— Ici. Tu sais bien que dans la chambre…
— Ici. J’imagine que tu l’as sucé ! Une bite de jeune, tu n’as pas pu résister !
Le « Oui » est timide.
— Je le savais ! Ah, tu ne changeras jamais !
Un silence.
— Qu’est-ce que tu fais, Marc ?
— Tu vois bien, j’enlève mon pantalon. J’imagine que c’est toi qui lui as enlevé le sien.
— Oui.
— Salope. Putain. Regarde, tes cochonneries me font bander. Cocu avec la trique. Tu ne m’auras rien épargné.
Pendant quelques secondes je n’entends plus rien. J’imagine le tableau. Le voisin, non, « Marc », son infortune le rend plus proche de moi, le sexe à l’air devant sa femme. En érection ! Moi, si je subissais le même outrage, je ne pense pas que je banderais. Ma colère annihilerait toute envie ou ...