1. Avec ascenseur


    Datte: 14/09/2019, Catégories: fh, fplusag, voisins, piscine, entreseins, Oral pénétratio, confession, Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe

    ... l’envoi de document me prend plus d’une heure.
    
    Je remonte au grenier, mais je n’entends plus rien. Pourvu que Marc n’ait pas pété les plombs. Cocu est une chose. Cocu deux fois apporte une couche supplémentaire. Mais s’apercevoir que sa femme conserve le foutre de son amant comme une relique doit être quelque chose de terrible. Encore que ce que j’ai entendu « tu as recommencé à le voir », me revient en mémoire et que manifestement Martine ne soit pas un prix de vertu. Incroyable.
    
    — Qu’est-ce qu’on mange ? J’entends au loin.
    
    C’est con, mais cette parole du quotidien me rassure. Je redescends.
    
    Je n’ai pas osé en parler à Lise, mon amie. J’avais honte de ma gaffe. Mais aussi d’avoir fait l’espion.
    
    Toute la nuit le remord m’a taraudé. D’accord, Martine ne semble pas être une épouse très fidèle malgré son âge, mais par ma bêtise, j’avais mis son couple en péril.
    
    Mais ce n’est pas ma seule pensée. Je dois reconnaître que de les avoir entendus m’a perturbé, même un peu excité. L’attitude du mari devant son cocufiage, même si manifestement ce n’était pas la première fois, est atypique. Moi, Lise m’aurait avoué une telle faute, je pense que ma réaction aurait été différente. Après tout, cette façon de se venger en punissant sa femme et l’obligeant à reproduire avec le mari ce qu’elle avait fait avec l’amant pouvait être bénéfique.
    
    C’est en entendant le mari partir que je prends ma décision. J’attends un peu pour vérifier que l’amant ne revient pas, avant de ...
    ... sonner chez eux.
    
    Il faut quelques secondes pour que la porte s’ouvre.
    
    — Ah, Louis, c’est vous.
    — Bonjour, j’aurais aimé vous parler.
    — Bien entendu. Entrez. Excusez-moi, je ne suis pas très présentable.
    
    En effet, elle est en peignoir.
    
    — J’étais en train de faire… enfin peu importe. Entrez. Installez-vous dans le salon, j’arrive. Quelques minutes et je suis à vous.
    
    Elle me précède, m’invite à m’asseoir et repart. Je connais un peu la disposition de leur appartement, car nous l’avons visité le jour où nous avons signé le bail. Au fond du couloir, une grande chambre avec une salle de bain parentale. Elle n’a pas fermé la porte. J’entends des bruits d’eau. Une douche, certainement. Un instant j’envisage d’aller faire le voyeur, mais non, tout de même pas !
    
    — Servez-vous à boire, me dit une voix lointaine alors que le bruit d’eau cesse.
    — Merci, dis-je alors que je meurs d’envie d’aller voir dans son intimité, celle que j’ai entendue hier.
    
    Le temps passe. On est loin des quelques minutes, mais je patiente. Que puis-je faire d’autre ?
    
    Enfin elle arrive. J’ai laissé une vieille femme en peignoir, je découvre une femme élégante, maquillée, coiffée. Sa robe la moule et je devine ses formes.
    
    Avant, je ne la regardais pas. Elle était juste une voisine, ma propriétaire, femme en retraite, d’une autre génération, d’un autre monde.
    
    Maintenant je la vois à l’aune de cette voix qui avouait son infidélité, acceptait que son mari la claque et ne semblait pas ...
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