Découvertes
Datte: 14/09/2019,
Catégories:
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BDSM / Fétichisme
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Auteur: CannelleS, Source: Revebebe
... d’indigestion, mais elle m’avait fouillée du regard. Elle ne m’avait pas crue. Elle ne m’a pas lâchée de la journée. Elle me jetait des œillades en travaillant et, entre chaque client, elle venait me relancer.
— T’as des soucis, je le vois, ne me raconte pas n’importe quoi !
— Mais non, je te dis, je vais bien, j’ai juste mal, très mal dormi.
— C’est Rachid ?
— Non, j’te dis, tout va bien ! Je suis juste fatiguée, tu comprends ça ?
— Nan, je vois que tu as des soucis. Steph, je te connais et j’ai un radar pour ces trucs. T’as le regard fuyant, tu m’évites, je sais que quelque chose ne va pas !
Une véritable sangsue ! Mais le pire, c’est qu’elle avait raison. C’est vrai que j’avais des soucis, des tracas, je sais pas exactement, mais ça bouillonnait en moi. Quelque chose s’était passé cette nuit-là, je devais avoir ouvert une petite porte dans ma tête, lâché en liberté tous des petits démons lubriques. Quand je n’imaginais pas un client glissant une main sous ma jupe, je me voyais à genoux entre les jambes d’un autre ! À plusieurs reprises, j’ai été forcée de constater que mes pointes de seins se dressaient comme des petits doigts, dures comme de la pierre ! Je suis convaincue que les clients l’ont remarqué, j’en ai vu plus d’un baisser les yeux, l’air gêné et d’autres qui me souriaient d’un air entendu pendant que je les coiffais.
Mais le comble, c’était quand je regardais Sandrine. À chaque fois qu’elle passait dans mon champ de vision, je l’imaginais la tête ...
... plantée entre mes jambes, ses mains sur mes seins et Rachid qui pendant ce temps la besognait par derrière ! Ça me revenait comme une chanson qui vous trotte dans la tête toute la journée. Et mon intimité qui manifestait son contentement ! Ça m’a détrempé la culotte.
Oh là là ! J’ai vécu un calvaire ce jour-là ! Je n’avais jamais été une bégueule comme dit mon tonton, c’est vrai, dans notre groupe de copines quand on était ados, j’ai été loin d’être la dernière à coucher et j’ai jamais fait de chichis au lit, Rachid peut en témoigner, mais ce que j’ai vécu ce jour-là, ça m’a toute tourneboulée ! J’en ai quitté le salon franchement paniquée. C’est sûr que la fatigue ne m’aidait pas à arranger les choses, à remettre de l’ordre dans ma tête, à rétablir le calme. Alors, je me suis dit qu’il fallait que je fasse une pause. Je suis rentrée chez moi, enfin chez maman.
La plupart du temps, je vis chez Rachid, dans son studio. On est presque comme un couple déjà. Même si on n’est pas mariés, pas fiancés, rien de tout ça. J’ai prétexté à Rachid que maman était souffrante, que je ne voulais pas la laisser toute seule. Tonton dit qu’on peut mentir parfois, quand c’est pour ne pas faire de la peine aux gens. Et moi, je souhaitais juste avoir la tête sereine, au calme. Et surtout, surtout, ce qui m’intéressait vraiment, c’était que chez maman, il n’y avait pas Internet ! Pas lieu d’alarmer Rachid, qu’il n’aille pas croire que je ne voulais plus le voir ou ceci ou cela. Alors un pieux ...