Découvertes
Datte: 14/09/2019,
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Auteur: CannelleS, Source: Revebebe
... mensonge… comme dit aussi Tonton…
Maman et moi, on a passé une semaine formidable. Elle était contente que je reste un peu près d’elle, je pense. Un soir, dix ans plus tôt, mon père était sorti promener le chien. Après plus d’une heure, il n’était toujours pas rentré. Maman a prévenu la police. Au milieu de la nuit, ils nous ont ramené le chien. Mais sans mon père à l’autre bout de la laisse. On n’a jamais su ce qu’il était devenu. Maman est convaincue qu’il est tombé dans le canal et que les poissons l’ont boulotté.
Vu que le canal est à plus de cinq kilomètres de la maison et vu comment mon père était fainéant, je suis nettement moins convaincue qu’elle. Jamais il ne se serait farci cinq kilomètres pour promener Gipsy. Je l’imagine plutôt en train de se dorer la pilule dans une tribu en Afrique, ou sur une île au soleil en train de vendre des chocolats glacés aux touristes. Enfin, toujours est-il que maman est en quelque sorte veuve depuis dix ans. Alors, quand je squatte chez Rachid, elle est toute seule maintenant. Elle ne s’est jamais remariée. Elle a un amant, elle ne s’en cache pas, mais comme elle dit : chacun chez soi ! Je ne l’ai jamais vu, il est marié…
Donc, ça nous a fait un bien fou de nous retrouver toutes les deux. Le soir, en sortant du salon, je passais récupérer maman à son boulot – elle travaille à la teinturerie deux rues plus loin, vingt ans de bons et loyaux services, les clients l’adorent, elle est connue comme un vieux sou dans le quartier – ...
... puis on se faisait les courses en rigolant comme des folles et quand on rentrait, maman me mitonnait tous les petits plats que j’adore. Puis on s’affalait dans un fauteuil, devant la télé à suivre toutes les séries. Elle est boulimique de ces feuilletons, maman. Moi, les soirs où il travaillait pas au resto, je passais deux heures pendue au téléphone avec mon Rachid, histoire qu’il croie pas que je l’oubliais et puis parce que ça me faisait chaud de l’entendre aussi.
À ce rythme, j’ai bien vite été remise sur les rails. Au bout de huit jours, plus l’ombre de la moindre pensée libidineuse ne me traversait l’esprit, l’incident était clos, toutes les pièces remises en place. Mais je mourais d’envie de retrouver mon chéri, de me pendre à son cou ! Ainsi qu’au reste…
C’était bien la première fois qu’on était séparés aussi longtemps, alors je me suis dit qu’il fallait que je marque le coup. D’autant que cette séparation, c’était bien à moi qu’on la devait. Moi et mes pensées pas trop nettes. Alors, comme je me sentais un peu coupable, et pour fêter ça dignement, je me suis décidée à acheter de la lingerie. Ça lui ferait plaisir à mon gros loulou, je le savais, ça l’excite les trucs jolis et sexys. Normal, c’est un homme. Et c’est là que tout a commencé à réellement se compliquer. Réellement. Vraiment se compliquer.
Faut pas s’imaginer qu’une coiffeuse employée comme moi gagne des brouettes d’euros. Loin de là. C’est pas des jérémiades, je ne me plains pas, je suis heureuse ...