Qu'il en soit ainsi - Histoires de Sexe

Qu'il en soit ainsi

... que…
— Tout à fait, comme toutes les autres filles qui sont venues ici. Et je vous en prie, cette fois, ne vous retenez pas…

Là-dessus, il se lève, et une fois de plus, il m’embroche. Et, une fois de plus, en un temps record, je couine. Lorsque je rouvre les yeux, c’est pour voir un petit filet de sperme couler entre mes lèvres. Je suis ravie.

Je ne sais combien de fois j’ai vu des étoiles, mais le calme a succédé à la tempête. Je suis dans ses bras, tout simplement dans son lit, la tête sur son épaule.

— Dites-moi, Majesté, j’aurais deux questions à vous poser.
— Je t’écoute.
— Je vous ai vu baiser devant moi des quantités de filles, mais jamais aucune d’elles ne vous a sucé dans le couloir. C’était une première ?
— Je crois bien, répond-t-il, amusé.
— De même, je ne vous ai jamais vu en prendre une dans l’entrée.

De nouveau, il sourit.

— En effet, sans doute une autre première. Mais dis-moi, Jennifer, puisque nous en sommes aux confidences, tu es toujours aussi ardente ?
— Je ne sais pas, mais avec vous, c’est facile, Majesté.
— Tu dois toujours me dire la vérité, je te rappelle…
— Je ne mens pas, Majesté. Maintenant…
— Oui ?
— Je peux être sérieuse deux minutes ?
— Oui, bien évidemment.
— Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête depuis le fauteuil de l’entrée, mais j’ai l’impression que chaque jouissance que vous me procurez m’éloigne un peu plus de… Ah, zut, je m’étais promis de ne pas vous en parler.
— Ne t’inquiètes pas, moi, j’allais ...

... le faire.
— Rien ne vous y oblige, Majesté.
— Non, mais moi, je me le suis promis.

Alors, il s’explique. Depuis mon départ, il n’a rien maîtrisé. J’aurais dû être sa simple dessinatrice, je me suis retrouvée otage. J’aurais dû ne jamais mettre les pieds au harem, je viens d’y passer cinq mois. J’aurais certes dû dessiner les filles de la façon la plus érotique qui soit, mais certainement pas avec lui en peine action. Et par-dessus tout, je n’aurais jamais dû devenir l’une de ses concubines.

— D’accord, mais ça ne me dit pas pourquoi je me suis retrouvée à Al Morrabia.
— Je sais, j’y viens.

C’est alors qu’il me révèle quelque chose de particulièrement inattendu, et sans doute très peu connu de son peuple. Il n’est sur le trône que parce qu’il est né quatre minutes avant son frère jumeau, qui ne le lui a jamais pardonné. Il ne demandait pas mieux que de le partager, mais leurs idées sont parfaitement incompatibles : lui, il est un souverain progressiste, lui, c’est tout le contraire, traditionaliste, rigoriste, mais par-dessus tout psychotique et dangereux. Pour ne prendre qu’un exemple, s’il accédait au pouvoir, sa première action serait de faire détruire l’hôpital du pays, sous prétexte que la médecine s’oppose à la volonté de dieu !

— Il y a deux mois, mes services ont enfin réussi à le coincer. À mon grand regret, je n’ai eu d’autre solution que de le faire interner dans un service psychiatrique que j’ai fait construire spécialement pour lui.

Il est bien ...