Qu'il en soit ainsi - Histoires de Sexe

Qu'il en soit ainsi

... conquêtes, mais j’ai du mal à le croire. Ou alors, ce n’est qu’une question de temps, mais là n’est pas la question.

— Donc, c’est toi qui a besoin d’un modèle pour des poses « moins académiques » ?
— Tout à fait, on t’a bien renseigné.
— Je peux voir ce que tu as déjà fait ?

Je lui tends la pochette destinée à ce fameux émir. Elle ne s’attarde pas sur les monuments, mais reste en extase sur ceux de ma sœur, que j’ai représentée nue, accroupie et en train de cueillir un bouquet de fleurs des champs. L’autre est plus classique, elle est simplement allongée sur un sofa, légèrement de dos, et toujours en tenue d’Ève.

Naturellement, j’ai respecté les conventions de ce genre de dessin, où les charmes des demoiselles sont essentiellement suggérés, et où l’on devine bien plus qu’on ne voit vraiment la courbe d’un sein ou le foisonnement d’une toison.

— Du beau travail, en effet. Dis-moi, quelle pose veux-tu que je prenne ?
— J’ai quelques idées. Tu veux retirer ta veste ?

Elle pose alors son imper sur une chaise, ce qui me permet de découvrir un chemisier en jean et une jupe assortie, très ample, et qui lui arrive un peu en dessous du genou. L’ensemble me donne instantanément une idée.

— Ouvre donc ta chemise, et il faudrait que tu retires ton soutif, aussi.
— Je n’en porte pas.
— Ah.

En fait, j’envisage une pose assez classique. Assise dans un fauteuil, le chemisier ouvert jusqu’au nombril, un sein parfaitement visible et l’autre nettement moins, mais dont ...

... on apercevra la pointe au travers du tissu.

Au bout de quelques tâtonnements, j’ai affaire à une parfaite sauvageonne, dont le chemisier, totalement déboutonné, a glissé sur l’une de ses épaules et dévoile l’ensemble de la poitrine. Pour le reste, un pied sur le sol, l’autre sur la table basse, les jambes nonchalamment écartées, j’ai une vue imprenable sur sa petite touffe blonde et sur son sexe aux lèvres entrouvertes. S’ajoute au tableau une paire de bas noirs dont la lisière de dentelle tranche sur la peau claire, ce qui va donner un ensemble d’une totale impudeur et pour tout dire assez érotique.

— Tu as remarqué que je n’avais pas de culotte depuis le début ? m’interroge Alizée.
— Si, bien sûr. C’est ravissant.
— Ça ne te donne pas un peu envie de moi ?
— Non, pas un peu, beaucoup. Mais on a d’autres dessins à faire.
— Ah ?
— Le travail d’abord, le plaisir ensuite. Sinon, tu es libre, ce soir ?

Lorsque le modèle est aussi inspirant qu’Alizée, la création est facile et file comme de l’eau. Au bout d’une petite heure, j’en suis à attaquer mon quatrième croquis, les résultats dépassent mes espérances et les poses sont de plus en plus chaudes. Là, mon modèle, tout juste vêtu de ses bas, est allongé sur le dos, jambes largement écartées, sur une peau de bête devant la cheminée.

Là encore, pose classique, mais effet saisissant. Il faut dire qu’au naturel ou sur le papier, Alizée est vraiment très belle, très excitante. Et excitée, aussi, comme en témoigne son ...