L'ermite (2)
Datte: 08/09/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Swingme, Source: Xstory
Pour re-situer l’action : suite à mon accident, l’ermite m’héberge. La préparation du repas s’est transformée en une étreinte passionnée…
Il mit un certain temps à sortir de sa torpeur. A se rendre compte de ce que nous venions de faire, de l’état second dans lequel il s’était trouvé pendant ces minutes sauvages et délicieuses. Il se releva, me libérant de son poids, et se retira, me laissant avec une sensation de vide immense. Et une étrange courbature géante. La violence de mon orgasme n’avait eu d’égale que la dilatation de mes chairs intimes, et maintenant qu’il n’était plus en moi, tout mon corps se mit à me rappeler à son bon souvenir.
Alors qu’il se rhabillait nerveusement, le regard baissé, je me décollai du plan de travail, et les jambes tremblantes, affaiblie par le combat encore frais, je me penchai pour ramasser les lambeaux des vêtements qui furent les miens. Son énergie sexuelle furieuse avait laissé place à une maladresse gênante, et l’embarras et la honte avaient chassé son instinct animal. Il marmonna quelques excuses et en quelques mots, m’expliqua où trouver un t-shirt à me mettre, et enfin je m’éclipsai dans la salle de bain.
Je me glissai pour la seconde fois en une petite heure sous cette douche réparatrice, et tentai de faire le point. Physiquement, listant mes courbatures, cherchant inconsciemment des blessures potentielles, provoquées par la lame, sur mon ventre, mes seins, ou par son membre turgescent, dans le mien ; mais non, rien de ...
... sérieux ou visible. Psychologiquement, ensuite : que venait-il de se passer ? Avais-je honte ? Peur ? Je décidai finalement qu’il avait l’air plus respectueux que méchant, plus humain que bête sauvage, et que j’avais tout comme lui laissé libre cours à mon instinct, à mon désir, à mon plaisir. Et quel plaisir !
Je dénichai sans peine le t-shirt proposé. C’était dorénavant mon seul atour, et il tombait sur moi comme une robe, courte, évasée aux manches, qui mettait délicieusement mes jambes musclées en valeur, me dénudant jusqu’à mi-cuisses, remontant légèrement sur mes fesses, et laissait apparaître par les manches, en plus de mes tétons qui pointaient à travers le coton, les courbes de mes seins. Eh bien, voilà qui n’allait pas aider à faire redescendre la température, ou la gêne prégnante qui avait suivi nos ébats. Prenant mon courage à deux mains, je le rejoignis dans la pièce principale.
Il ne s’embarrassa pas pour me détailler du regard lorsque je m’approchai. Il me gratifia d’un grognement indéchiffrable mais que j’interprétai comme approbateur, et je me coulai sur la chaise disposée en face de lui, tandis que sans attendre il faisait le service. Je ne me fis pas prier pour manger, tant la marche forcée… et le coït qui avait suivi, m’avaient creusé l’appétit. Je fus agréablement surprise de la finesse et de la saveur des plats préparés, comme si les côtés taciturnes et brutaux de mon hôte eussent dû aller de pair avec de piètres qualités culinaires. Il n’en était rien, ...