L'ermite (2)
Datte: 08/09/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Swingme, Source: Xstory
... l’entendre, forcément. L’immobilisme devint rapidement aussi insupportable que mon désir. Sans autre bruit qu’un léger grincement de métal, je tournai la poignée, et entrai, fiévreuse, faire face à mon destin.
Il ne lisait pas, n’écrivait pas. Il gisait simplement dans ses draps, le regard fixé au plafond, dans l’impossibilité de dormir. Il avait rejeté le drap sur ses hanches, dévoilant ses pectoraux et ses abdominaux joliment dessinés. Rendus brillants par quelques gouttes de sueur. Vivants aussi, soulevés en cadence par son souffle tranquille. Désespérément attirants.
Je n’attendis pas sa réaction et m’avançai dans la lumière. Son regard n’exprima pas vraiment de surprise, ni de rejet, mais plutôt un soulagement. Je grimpai sur le lit, approchai mon visage du sien, et fouillai sa bouche de ma langue, luttant farouchement contre la sienne, à la découverte de sa puissance, de sa texture, de son goût. Il m’accueillit avec passion mais aussi tendresse, pour la première fois depuis notre rencontre.
Je me retirai lentement, savourant ce baiser, et mes lèvres rejoignirent mes doigts qui avaient entamé un exquis voyage sur son torse et son ventre, passant d’un muscle à un autre, suivant le sillon les séparant, appréciant le dessin, la résistance ou la douceur. Puis le goût, suave et salé, de sa peau, chaude et frémissante. Je sentis sa main remonter le long de ma cuisse, soulever le t-shirt, se poser sur mes fesses, les parcourir sans hâte. Presque négligemment, ...
... tandis que je n’en finissais pas de le manger. Mais je craignais trop qu’il reprenne le contrôle par ses caresses, aussi adaptai-je ma tactique : d’un frôlement de main, je m’assurai de son érection -et quelle érection !, elle m’arracha un soupir d’anticipation- et me positionnai à califourchon sur son bassin. Je plongeai mes yeux dans les siens, saisis le bas de mon t-shirt, et très lentement, le fis passer par-dessus ma tête.
Le temps d’apprécier son regard fou de désir, et je soulevai mes hanches, saisis son sexe entre mes doigts, le présentai à l’entrée de mon vagin depuis longtemps inondé, et sans lâcher ses yeux, l’enfonçai en moi. Millimètre par millimètre. Enregistrant chaque sensation. Mes chairs délicieusement écartelées sur son passage, forcées et consentantes, frottées et vibrantes, brûlées et demandeuses. Les mains posées sur mes cuisses, il ne bougeait plus, concentré sur le plaisir dément que mon périnée tropical lui donnait, l’emprisonnant, l’enserrant, le suçant.
Je fermai les yeux, et le gardai ainsi longtemps tout au fond de moi, dans son cocon d’extase. Puis je trouvai appui de mes mains sur son torse, et entrepris de me limer, déformant mon corps, enfonçant plus encore cette pine merveilleuse en moi. À jamais mienne. Une intense chaleur envahit tout mon être, détendant mes muscles entièrement. Des gouttes de sueur coulèrent sur mon front, sur mes seins, lustrant ma peau sous la lumière tamisée.
Ses mains glissèrent sur mes fesses, les malaxèrent ...