1. Je ne sais toujours pas son nom


    Datte: 06/09/2019, Catégories: fh, hplusag, fsoumise, pénétratio, init, initfh, occasion, Auteur: Yappy, Source: Revebebe

    ... visage. Je suis très sociable, extraverti, un peu « grande gueule » parfois. Je suis donc habitué à faire beaucoup de bruit, à parler fort, en faisant beaucoup de mouvements avec mes bras (pourtant, je ne suis pas Italien) et sais faire mon intéressant.
    
    Ben là, c’est le calme plat, j’ose plus dire un mot, je la regarde en coin, et je laisse silencieusement mon imagination débordante prendre le contrôle intégral de mon cerveau. Ne dit-on pas que l’homme a un sexe à la place du cerveau ? J’en suis maintenant une preuve vivante !
    
    À force de rêvasser, j’ai pris du retard, et je suis à peine à la moitié de mon doner que cette déesse de l’amour nous quitte déjà. Je la vois se diriger vers le comptoir pour payer, et j’en reste baba … Elle est encore mieux debout, toujours aussi fine avec cette petite poitrine qui gigote doucement sous son pull, mais avec une cambrure au niveau des reins qui donne envie de la jeter illico-presto sur un canapé, un divan ou un lit et lui faire subir séance tenante les pires outrages.
    
    Et là, crac, elle surprend mon regard et mon émoi par un miroir dont l’existence à cet endroit ne m’avait pas vraiment sauté aux yeux. Je m’attends à la sentence, et c’est avec beaucoup de dédain qu’elle détourne son regard, pour après s’en aller.
    
    Vous dire que j’en ai le cœur détruit serait une exagération. Par contre, j’ai quand même le vague à l’âme. Mais qu’est-ce que j’imaginais ? Qu’une fille comme cela, un canon, fantasme de la moitié des habitants de ...
    ... la planète, s’intéresserait à moi, pauvre ex-adonis bedonnant et sans éclat ?
    
    Je termine mon doner en vitesse, je n’ai plus envie de flâner. D’ailleurs, j’ai du boulot qui m’attend et la réunion de demain matin à préparer. Je passe à la caisse, dis au revoir au patron et à la patronne et me dirige vers la porte en verre qui me permettra de sortir de cet endroit où l’enfer a succédé au paradis.
    
    Ma main est sur la clenche, la porte commence à s’ouvrir, et elle est là, de l’autre côté de la rue, à m’attendre. J’hésite, me demandant si c’est bien pour moi, ce regard qui a définitivement emprisonné le mien mais son sourire me rassure et c’est les jambes flageolantes que je traverse la rue et la rejoins.
    
    — Bonjour, je m’appelle Marc.
    — Bonjour, j’habite pas loin, on va chez moi ?
    — D’accord.
    
    Mes jambes sont passées du coton à l’azote liquide, j’ai chaud, froid, un filet de sueur coule entre mes omoplates, puis le long de ma colonne vertébrale. Je la suis, profitant de son léger déhanchement qui n’a rien de vulgaire mais est tellement excitant. Je sais qu’ici, en pleine rue, je ne peux pas la toucher, au risque de tout perdre.
    
    On parle un peu, de tout et de rien. Je lui raconte mon emploi, elle me parle de ses études (ah bon, elle est donc plus jeune que je ne croyais), je ne sais toujours pas son nom.
    
    Elle me dit qu’elle vient de loin (un pays du Maghreb) et qu’elle termine un doctorat en science tout en effectuant des ménages pour survivre. Quand elle aura son ...
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