Arielle
Datte: 06/09/2019,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: bybabaorum, Source: Literotica
... l'admirer de haut en bas sans vergogne : elle avait une chevelure noire abondante, relevée en chignon sous sa coiffe. Sa gorge, quoique sévèrement cachée par un collet haut et un collier de fines perles, semblait abondante ; j'appréciai ses hanches larges, ses jambes fortes aux courbes athlétiques et au hâle mat, le hâle d'une abonnée au soleil. La jeune femme, moins svelte que le premier coup d'oeil me l'avait fait croire, avait des formes pleines sans être grasse. Cette Arielle était une ode aux courbes féminines et à la sensualité.
Elle siffla quelque chose entre ses dents qui me fit comprendre que ce n'était pas la première fois qu'il avait un tel comportement. Elle releva la tête :
- Je dois y aller, je vais être en retard!
Je sautai sur l'occasion à pieds joints :
- Je vais faire des emplettes sur le boulevard Cartier: je te dépose?
Comme une bonne fille qui se souviendrait des recommandations prudentes de sa mère, elle hésita, puis changea de sujet:
- Vous êtes professeur au collège G., n'est-ce pas? Vous vous appelez Monsieur Denois? Je crois que vous avez enseigné à ma meilleure amie, Rose Deschanel : elle m'a dit de bonnes choses sur vous.
- Rose... Oui, je l'ai connue ... J'ai eu de bonnes jasettes avec elle à une certaine époque. Il y a tout de même quelques années de cela... Mais, s'il te plaît, Arielle, appelle-moi Jean. Je suis en vacances après tout...
J'épargne au lecteur la narration du détail du trajet que nous avons fait côte à ...
... côte, si ce n'est que l'habitacle de la voiture était rempli de parfums délicats et épicées durant ces instants magiques. Quelques coups d'oeil discrets me permirent d'apprécier de plus près les mollets ambrés et les genoux fins d'Arielle.
En montant à mes côtés, elle avait brièvement relevé le bas de sa robe : je crois même avoir aperçu le velouté de sa cuisse, sur laquelle elle posa une main aux longs doigts bruns. Sa robe mince, d'un vert chatoyant, laissait deviner les formes les plus enchanteresses. En changeant les vitesses, je dus bien effleurer sa main une ou deux fois. Elle ne sembla pas avoir même remarqué mon manège.
Un coup d'oeil et un bref merci avaient scellé notre rencontre. Je suivis chacun de ses déhanchements dans mon rétroviseur jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans le restaurant. Je pris mon temps pour revenir à la maison, humant l'air léger à pleins poumons, toutes fenêtres fermées.
*
Le samedi suivant, la canicule sévissait toujours sur la banlieue de Montréal, plus pesante encore, humide, écrasante. Le soleil de plomb m'inspirait le farniente et je ne me décidais pas entre le match de football du jour (on en était aux huitièmes de finale) et la chaise longue sur le patio à me faire hypnotiser par les reflets sur la surface de l'eau. Ni l'un ni l'autre ne me disaient rien.
Cette maison me rendait mélancolique : elle avait été le théâtre où tout s'était joué. Six mois de vie de famille à cet endroit avaient suffi pour mettre la bisbille dans ...