1. Arielle


    Datte: 06/09/2019, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: bybabaorum, Source: Literotica

    L'été, sous la chaleur accablante de juillet, une ville, c'est en quelque sorte une mourante. Et une banlieue, telle que Laval, cette banlieue cossue de Montréal, par temps de canicule, est une ville absolument morte.
    
    Le soleil, à midi, dardait le trottoir de béton entourant ma piscine, surface toujours sèche ces derniers temps pour cause d'absence de mes deux enfants, emportés par ma femme le mois précédent dans le tonnerre de notre divorce. Je gardais l'habitude d'entretenir la piscine, par nostalgie, avec le vague espoir que je saurais comment y faire revenir Tristan et Béatrice, mes deux anges. Depuis un mois, je n'avais pas mis l'orteil dans l'eau claire et bleue, pourtant invitante. Demain, peut-être. On verrait.
    
    En attendant, j'occupais mes vacances à peine entamées avec de menus travaux exécutés sans conviction : l'entretien de la pelouse et des bosquets ou encore quelques retouches de peinture. Les plates-bandes de fleurs souffraient d'un manque chronique d'arrosage.
    
    Par ce temps, la haute haie de cèdres encadrant le terrain apportait un peu de fraîcheur l'été et, surtout, créait un îlot d'intimité. Je ne suis pas sauvage, mais j'aime bien mon pré carré.
    
    L'été auparavant, lorsque j'étais seul à la maison, je ne dédaignais pas y pratiquer un peu de nudisme. À l'ombre, cela va de soi. À ces occasions, j'éteignais les caméras de surveillance, bien sûr. Il ne fallait pas que ces enregistrements tombent entre les mains de mon ex-femme, qui n'aimait pas ce ...
    ... genre de comportement déviant. Le propriétaire précédent avait fait installer ce réseau autour de la maison, après avoir fait l'objet de quelques cambriolages. La cour et la maison donnaient l'impression de constituer une forteresse, ce qui avait bien conforté ma conjointe au moment de l'achat. En tout cas, le naturisme ne m'inspirait plus rien maintenant.
    
    Cet après-midi-là, je ne me décidais pas à me réfugier au salon, une boisson fraîche à la main, pour écouter le match de la Coupe du monde de football. J'en étais encore à rassembler les contenants vides de leurs couleurs et les journaux souillés dans un sac à ordure pour déposer ce dernier sur le trottoir, quand j'entendis un coup de klaxon du côté de la rue.
    
    Je poussai du coude la porte de la cour, les bras chargés, je m'avançai et vis Jérôme descendre d'une voiture, suivi d'une grande silhouette vêtue d'une longue robe vert émeraude en satin, coiffée d'un chapeau de paille noire aux larges bords cachant le visage ; ses chaussures à haut talon frappaient sèchement le macadam: une jeune élégante approchait. Je ne pus m'empêcher de l'admirer furtivement. Je saluai le garçon :
    
    - Bon après-midi, Jérôme! Comment va ton tennis?
    
    Jérôme était le fils unique du couple habitant la maison voisine. Gentil, un peu secret, j'avais eu l'occasion de le connaître un peu depuis mon emménagement dans le quartier, il y avait moins de deux ans. Je lui avais demandé de tondre le gazon lorsque les événements m'accaparaient trop. Pas ...
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