Crusader Kings : l'épopée lyonnaise (2)
Datte: 06/09/2019,
Catégories:
Divers,
Auteur: Nkari, Source: Xstory
Leçon n° 2 : Méfiez-vous des épouses infidèles
Guilhèm Kari :
An de grâce 1095 ; père vient de mourir. J’hérite donc les titres de duc du Dauphiné et de comte de Lyon et du Viennois tandis que mon petit frère Nathan devient comte de Forez, mon vassal. J’obtiens enfin le pouvoir. Il a quand même fallu que j’attende mes trente-cinq ans avant que le vieux se décide à passer l’arme à gauche. Bon, il s’est pas mal débrouillé, mais moi, je compte faire beaucoup mieux ; j’ai de grandes ambitions.
Je commence déjà par renouveler les alliances de mon père. Il n’y a que la Franche-Comté qui refuse de signer, tout ça à cause de mon idiote de sœur qui a trouvé le moyen de clamser il y a quelques années. Tant pis, je me passerai d’eux... et puis tiens, je les raserai un jour pour les punir. Si t’es pas avec moi, t’es contre moi !
Je nomme mon frère Nathan intendant. Non, ce n’est pas pour m’assurer sa fidélité : il est une des rares personnes en qui j’ai pleinement confiance, et c’est juste qu’il en a le talent.
Pas de temps à perdre : à peine un an après être devenu duc, j’attaque le Vivarais, un territoirede jure de mon duché. Avec toutes mes alliances, leur passer dessus est un jeu d’enfant, comme à l’époque contre Stephanus X. Je laisse le soin à mes généraux de mener les troupes. Moi, je préfère rester à l’arrière et me tenir loin des choses pointues. Pareil quand le Kaiser veut m’offrir un titre de commandant de ses armées, je refuse à chaque fois. Quoi, quelqu’un ...
... m’a traité de couard ? Qu’il vienne me le dire en face s’il ose, que mes gardes lui règlent son compte !
Quoi qu’il en soit, le Vivarais est soumis. Le prince-évêque Girard, successeur de Stephanus X, devient donc mon nouveau vassal. Ce crétin tente tout de suite de comploter contre moi. Il doit l’avoir de travers ! Il est tellement pathétique qu’il n’obtient aucun soutien.
Avec Agnès, mon épouse, dorénavant duchesse de Savoie et de Suse, tout se passe merveilleusement bien. C’est le grand amour. Et puis c’est une chaudasse au lit ! Elle me fait de ces trucs… du genre que les saintes écritures n’approuveraient pas du tout. Et puis quelle souplesse ! Non, vraiment, elle m’impressionne.
Complètement amoureux de ma belle, je la comble de mille et un présents et elle m’a déjà offert un magnifique fils. Bientôt elle m’offrira un nouvel enfant puisque j’apprends à l’instant qu’elle est enceinte. Je suis donc le plus heureux des hommes.
Ma femme accouche en 1097 ; c’est une fille que je nomme Mathilde. On m’apprend l’année suivante la mort de ma mère dans les geôles de Provence. Ah oui, je l’avais oubliée, celle-là… Les bras de ma tendre est douce sont un réel réconfort suite à cette affreuse nouvelle ; c’est vrai, quoi : si je ne l’avais pas oubliée, j’aurais pu la faire libérer et la remarier à quelqu’un d’autre afin d’obtenir un quelconque avantage. Voilà une belle occasion de perdue. Je suis dépité.
Ma belle tombe de nouveau enceinte. Ce coup-ci, la grossesse semble ...