1. Jeunesse infernale (1)


    Datte: 06/09/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: divinmarkiz, Source: Xstory

    Je m’appelle Elise, rousse et aujourd’hui fière de l’être, ma jeunesse fut toute autre. C’était il y a 25 ans à une époque ou les minorités n’avaient pas leur mot à dire, les gens différents non plus ; différente je l’étais malgré moi, rousse !
    
    Je vous passe les quolibets et insultes dont je fus l’objet.
    
    Ils s’étaient cantonnés jusque-là à mon apparence extérieure, chevelure de feu, taches de rousseur. Plus tard les insultes devinrent plus intimes, on se moquait de ma soi-disant odeur. La cruauté des adolescents entre eux est sans limites et j’en faisais chaque jour les frais.
    
    A cela s’ajoutait que, bonne élève, je déclenchais une jalousie bien malgré moi ; ce fut une jeunesse infernale.
    
    La période de mes règles étaient la pire car à ces jours parfois douloureux, s’ajoutait souvent une odeur plus puissante du sexe.
    
    C’est pendant une de ces périodes, j’avais 18 ans que je subis une humiliation vive dont je me souviens encore ; ma voisine, un thon notoire dans notre classe, se tourna vers moi et dit doucement mais suffisamment fort pour que ceux qui nous entouraient l’entendent : « Elise, c’est toi qui sent de la chatte ? »
    
    Cramoisie et sans voix, ma réputation était établie et je dus, chaque jour, affronter les sourires et gloussements des filles et les gestes sans ambiguïté des garçons qui feignaient de se pincer le nez en me croisant et pourtant...
    
    Et pourtant lorsque je me caressais ou me masturbais, une occupation de chacune de mes nuits, je portais ...
    ... mes doigts à mon visage et j’aimais cette odeur musquée que mon intimité dégageait. Je l’aimais et je la réprouvais moi qui était la risée de ma classe.
    
    J’en vins à avoir des dérèglements du comportement ; je me lavais matin et soir et je partais au lycée avec des lingettes parfumées que j’utilisais chaque fois que j’allais uriner. Vous imaginez bien, cependant, que mon zèle excessif n’avait rien changé à ma réputation.
    
    Comme beaucoup de jeunes femmes, j’aurais aimé pour mes premiers émois, faire l’amour avec une fille mais j’étais si terrifiée de me trouver face à une moue de dégout lorsque nous nous serions léchées que j’enfouissais ce désir avec mes autre frustrations.
    
    Ce fut donc avec un homme que je découvrais la vie sexuelle ; nous étions très jeunes et pas encore nourris aux porno, l’acte fut classique mais répété bien sur, la fougue aidant.
    
    Un peu plus tard, mon petit ami de l’époque voulut s’aventurer à me faire un cunni, un acte dont je rêvais ! Sous de multiples prétextes (trop intime, malsain,...) je repoussai ses assauts jusqu’au jour ou à court d’arguments mais surtout follement excitée par l’idée, je le laissais faire.
    
    Sa tentative ne dura pas très longtemps et ne m’apporta ainsi qu’un maigre plaisir, une grande frustration et surtout me renforça dans l’idée que mon odeur était un repoussoir.
    
    Se contenter de pénétrations, mêmes jouissives, ne me satisfaisaient pas ; certes je n’hésitais pas à faire de longues fellations à mes amants mais chaque ...
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