1. Jeunesse infernale (1)


    Datte: 06/09/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: divinmarkiz, Source: Xstory

    ... pour constater qu’il était le plus souvent associé à des comportements de soumis ou de soumise ; faute d’expérience je m’interrogeais sur la nature de cet homme, nature qui m’intriguait plus qu’elle ne me préoccupait.
    
    Nous n’avions échangé que nos mails (adresse créée pour la circonstance) ; je me sentais libre et sans crainte de l’interroger.
    
    Mon mari parti en mission à l’étranger j’avais une longue soirée devant moi et j’avais (presque) décidé sinon de sauter le pas en tout cas de m’avancer.
    
    Vers 21h je me connectais avec lui et après quelques politesses d’usage notre conversation prit une tournure plus personnelle, plus intime, bref plus chaude.
    
    — Je suis intriguée par votre remarque sur l’odeur des femmes rousses ; ce n’est pas un comportement de dominateur !
    
    Là je me lançais à l’aveugle, sûre de moi ce que je n’étais pas !
    
    — Vous avez raison c’est inhabituel mais à chacun sa construction et ses fétichismes. Vous doutez que je sois un dominateur n’est ce pas.
    
    Heureusement qu’à l’écrit on ne bredouille pas ! Ses mots simples et pertinents m’auraient fait perdre mes moyens à l’oral.
    
    — Je ne sais pas vraiment mais je trouve ça curieux en effet.
    
    — Je vous comprends mais dites vous deux choses, l’une c’est que j’aime la féminité et tout chez la femme y compris ses fluides et son odeur, l’autre c’est que tout se mérite si je me fais bien comprendre.
    
    Je n’étais pas sûre de parfaitement comprendre mais suffisamment pour vouloir continuer.
    
    Il ...
    ... ajouta : « Je n’en tire aucune gloire mais si j’aime humilier une femme, faire en sorte qu’elle ait honte, la punir, je n’ai aucun mépris, aucun manque de respect à l’égard de ma soumise. Nous sommes ensemble pour vivre des moments forts, en confiance »
    
    Tout cela me parlait bien sur mais par prudence je me gardais de me laisser aller, complètement, je veux dire.
    
    — Avez vous déjà eu une soumise rousse ?
    
    Flûte ! Avec ces mots je me mettais dans la peau de sa soumise ! Quelle idiote !
    
    Il eut le bon goût de ne pas relever ma faiblesse.
    
    — Une fois il y a longtemps. Pourquoi ?
    
    Je décidais d’être franche et transparente : « Je suis depuis toujours complexée par mon odeur ! Aucun homme ne m’a jamais détrompé »
    
    C’était si direct que je ne me reconnaissais pas ! Au fond de moi-même ses mots d’hier soir résonnaient encore et faisaient écho à de si anciennes frustrations, à des désirs si présents que j’étais quand même fière d’avoir pu m’exprimer. Fière et très excitée.
    
    — Je « vénère.
    
    (J’insiste sur les guillemets) le parfum du sexe féminin ; il agit sur moi comme un aphrodisiaque et je suis sur ce sujet sans limites »
    
    C’était dit ! Allais je enfin me débarrasser de mes complexes, acquérir la fierté d’être celle que j’étais ?
    
    Je l’envisageais ce soir là ; me présenter comme soumise et m’abandonner entre ses mains était une autre affaire ! Je pressentais que le chemin qui me mènerait à m’accepter serait parsemé d’épreuves humiliantes et douloureuses ; en ...
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