1. Depuis la veille


    Datte: 01/09/2019, Catégories: fh, fplusag, froid, hotel, amour, fsodo, exercice, Auteur: Séraphin, Source: Revebebe

    ... Elle sursaute et se cambre lors qu’il atteint son intimité. Quand il la pénètre, elle l’embrasse violemment, leurs dents se cognent. Très vite, elle jouit, c’est comme une délivrance.
    
    Il a rapproché les lits, ils sont maintenant allongés côte à côte. Quand il a voulu se retirer, elle l’a retenu, alors il a éjaculé en elle, par longues secousses, elle en a eu un second orgasme, elle qui, d’habitude, est si longue à venir.
    
    Elle se lève et va dans la salle de bain essuyer le sperme qui coule sur ses cuisses. Elle écarte les rideaux et regarde par la fenêtre. Il neige toujours et elle aperçoit au loin les gyrophares des déneigeuses, sur l’autoroute.
    
    Quand elle revient, il s’endort déjà. Elle le désire encore alors elle l’embrasse sur le visage, sur le torse, puis glisse vers son bas-ventre. Son sexe est au repos, bien sage. Elle le prend, le caresse. Elle n’a jamais fait de fellation, Paul ne l’a jamais sollicitée. En cette nuit où tout est permis, elle s’y risque, maladroitement. Pas si mal quand même, puisqu’elle le sent prendre de la vigueur. Une main vient caresser ses cheveux pendant qu’elle s’active, Éric a l’air d’apprécier.
    
    Sa bouche monte et descend en cadence le long de la verge tendue. Elle craignait d’être rebutée mais il n’en est rien. C’est agréable et excitant de s’occuper ainsi d’un homme.
    
    Elle revient vers lui, l’embrasse et s’empale doucement sur ce phallus qu’elle a si fièrement redressé. Ils refont l’amour, beaucoup plus calmement, ...
    ... sensuellement. Elle dirige les débats, à son rythme, à son plaisir. Il glisse une main le long de son dos, jusqu’entre ses fesses, dans une caresse qu’en d’autres temps elle n’aurait jamais imaginée ou acceptée mais qui déclenche en elle une nouvelle jouissance.
    
    Ils n’ont pas échangé une parole au cours de leurs ébats. Il dort maintenant, rassasié de sexe. Lovée contre lui, Béatrice savoure ces instants de plénitude, de corps comblé. Elle n’a jamais connu une telle intensité amoureuse, même au début de sa vie conjugale.
    
    Il fait déjà jour quand Éric s’éveille. Il se lève et va à la salle de bain.
    
    Béatrice dort encore. Il la regarde, sa belle chevelure brune étalée sur l’oreiller. Il fait lentement glisser le drap et découvre son corps de femme mûre, doux et chaud. Il la contemple longuement, jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux. Elle s’étire, lui sourit, il l’embrasse. Elle sent son sexe dressé contre sa cuisse. Elle est heureuse de provoquer cette érection matinale.
    
    — Tu es une très belle femme, plus belle que toutes les filles que j’ai connues
    — Tu es gentil, ça n’est pas vrai et il faut que j’aille aux toilettes.
    
    Elle laisse la porte ouverte, fière de son impudeur nouvelle.
    
    Elle se couche, il caresse ses épaules, son dos, ses cuisses Elle veut lui donner plus, lui témoigner sa reconnaissance alors elle s’agenouille, la tête sur l’oreiller, offerte, impudique. Il la prend, les mains accrochées à ses hanches. Et commence un va-et-vient langoureux. Mais elle se retire et ...
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