Travaux d'artiste (2/2)
Datte: 31/08/2019,
Catégories:
fh,
ff,
couplus,
intermast,
Oral
fdanus,
fsodo,
échange,
entrecoup,
Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe
... répondit-il.
J’agrandis les yeux.
— Jamais en public ! s’empressa-t-il de préciser.
Charline semblait beaucoup s’amuser. Elle commença également à chantonner en accompagnant sa nouvelle amie dans la danse. Elles se retrouvèrent rapidement face à face, à quelques mètres de nous. Lucie prit le relais en marquant le rythme par des claquements de mains, et Charline se mit à onduler et à effleurer son corps de ses doigts comme sa copine le faisait un peu plus tôt. Ses bras jouaient les ascenseurs, et les caresses de ses mains se faisaient de plus en plus insistantes. Lucie accomplissait de souples pirouettes et se déhanchait de manière suggestive. Charline suivait le mouvement, mais je notai qu’à chaque fois que ses mains caressaient son corps, montant et descendant, un bouton de sa blouse se défaisait, soit en haut, soit en bas.
Près de moi, j’entendis un chuchotement d’Éric.
— Elle est toujours comme ça ?
— Non, fis-je sans le regarder. C’est ce qui m’inquiète.
Je remarquai à quel point Charline semblait avoir tendance à se déshabiller en présence de Lucie, et décidai de mettre un frein à ses ardeurs avant que le dernier bouton ne saute.
— Charline !
J’avais parlé d’une voix haute et ferme, et les deux femmes arrêtèrent danse, chantonnements et claquements de mains. Charline me regardait, les sourcils arqués. Son court chemisier ouvert en haut et en bas laissait voir son nombril et le haut de son ventre, mais dissimulait à peine sa poitrine. Le ...
... dernier bouton retenant ses seins prisonniers ne demandait d’ailleurs qu’à sauter.
— Ça ira ? fis-je.
Et j’accompagnai ma question d’un coup de menton dans la direction de sa poitrine. Elle suivit mon regard et contempla sa blouse presque entièrement déboutonnée.
— Ben, quoi ? dit-elle en souriant d’un air candide. On ne voit rien, non ?
— Dis plutôt que tu ne caches plus grand-chose, rectifiai-je.
Elle se tourna vers Lucie.
— Tu vois quelque chose, toi ?
— Oh ! Si peu… Mais elle est chouette, ta chemise.
— Tu veux l’essayer ?
— C’est pas trop grand ?
— Penses-tu ! C’est taille unique, élastique et tout, alors ça se prête.
— Alors, je te prête la mienne aussi ?
— C’est pas trop petit ?
— Non, non, c’est taille unique aussi.
— Bon, alors OK, ça colle.
Elles nous tournèrent résolument le dos, et je vis Charline se débarrasser de sa blouse et Lucie faire passer son tee-shirt par-dessus sa tête.
— C’est mieux sans soutif ? demanda Lucie en dégrafant le sien.
— Ah, moi, je préfère ! Et mon mari aussi ! répondit Charline à voix bien haute.
Lucie tint son soutien-gorge entre ses genoux pendant qu’elles enfilaient chacune le vêtement de l’autre. Je me raclai la gorge.
— Dites, les filles…
— Oui, appuya Éric. On voudrait pas vous vexer, mais…
Elles se tournèrent vers nous. Lucie achevait de fermer les boutons.
— C’est pas les cabines d’essayage, ici, protestai-je.
— Ouais. On vous voit, là…
Charline haussa les épaules
— On avait le dos ...