1. Travaux d'artiste (2/2)


    Datte: 31/08/2019, Catégories: fh, ff, couplus, intermast, Oral fdanus, fsodo, échange, entrecoup, Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... parfaite maîtresse de maison toujours prête à se pâmer devant des fourneaux dignes de son talent, était émerveillée au plus haut degré. Je jetai un regard circulaire sur les dizaines de mètres carrés de carrelage de la cuisine et les hectares de linoléum du living, et eus une pensée émue pour la malheureuse personne qui devrait y passer la serpillière. Malgré son énergie et son apparente bonne santé, Lucie s’empresserait certainement de confier cette tâche à quelqu’un d’autre contre espèces sonnantes et trébuchantes. Épouser un ingénieur a aussi ses bons côtés.
    
    Avant même qu’Éric n’ait eu le temps de sortir la moindre canette de bière du réfrigérateur, Lucie nous entraîna à l’étage. Je m’attendais à y trouver douze chambres et sept salles de bains, mais mes espoirs furent déçus. L’architecte mégalomane ayant dessiné les plans avait cependant prévu de l’espace pour loger pas mal de monde, à condition d’aérer un fameux coup et d’y installer mobilier et éclairage, car les pièces étaient vides et empestaient le neuf : peinture, moquette, colle… Je me demandai ce que diable Éric et Lucie comptaient faire de tout ça, sinon changer de chambre tous les jours ou adopter une famille africaine.
    
    Depuis la mezzanine et son garde-corps en bois et fer forgé, on bénéficiait, à travers la baie vitrée du séjour, d’une vue plongeante sur le parc et la rue. Les promeneurs devaient également profiter du spectacle, surtout une fois la nuit tombée et l’intérieur illuminé.
    
    — Ça ne vous ...
    ... gêne pas, cette baie ? interrogeai-je.
    — C’est une vitre sans tain, expliqua Éric.
    
    Je jetai un regard vers l’extérieur. L’appartement n’étant pas encore équipé en luminaires, le spectacle de la rue bien éclairée et des passants était impressionnant. La vitre avait beau être « sans tain », je ressentais un manque flagrant d’intimité, accentué par les dimensions déraisonnables de cet appartement conçu par un paranoïaque pervers.
    
    En bas, dans la cuisine éclairéea giorno, la radio jouaitEye of the tiger.
    
    — Ouah, fit Lucie. J’adore ce morceau !
    
    Elle se mit à chantonner en esquissant des pas de danse, sur un rythme rapide, que Charline soutint en claquant des mains. Elle accompagnait ses déplacements de mouvements des bras et des mains le long de son corps, en ondulant de hanches avec souplesse et légèreté. Ses doigts effleuraient sa taille, remontaient sur sa poitrine en de légères caresses, puis redescendaient accrocher la ceinture de son pantalon. Une petite pirouette entraîna Lucie plus loin, où elle recommença les mêmes gestes en nous tournant le dos cette fois, mais je devinai que ses paumes se posaient sur son corps de manière plus insistante et sensuelle. Ses ondulations de hanches se faisaient plus appuyées et suggestives, d’avant en arrière, et les mouvements de ses coudes laissaient à penser qu’elle se caressait les seins sans beaucoup de retenue.
    
    Je m’approchai d’Éric, et notai son air inquiet.
    
    — Elle est toujours comme ça ? murmurai-je.
    — Jamais, ...
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