Les Parques 1/8
Datte: 30/08/2019,
Catégories:
f,
fépilée,
policier,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... les lèvres dodues de son berlingot, disparaissent presque de part et d’autre de son sexe ; seule la dentelle reste un peu visible.
— Bon, vraiment riquiqui le bazar !
Amélie note aussi que son ticket de métro dépasse de deux centimètres au-dessus du string et juge l’effet inesthétique. Elle enlève l’indécent sous-vêtement ; un peu de mousse, quelques coups de rasoir et le tour joué.
— J’aurai rarement été aussi nue !
Si elle s’astreint à épiler soigneusement et régulièrement les lèvres de son sexe, elle rechigne généralement à succomber à la mode de l’intégral. D’abord par esprit de contradiction et non-conformisme, pour justement ne pas suivre la mode. Ensuite parce qu’elle ressent toujours un léger malaise, un petit mal-être, à afficher ce look de petite fille impubère. Mais de temps à autre, se sentir parfaitement lisse, si prodigieusement dévoilée et infiniment impudique ne lui déplaît pas. Pourvu que son amant du moment n’essaye pas de lui imposer pas cette nudité intégrale en permanence.
L’opération rasoir, si rapide qu’elle ait été, a réveillé ses sens. Elle s’admire encore un peu dans le miroir, luttant contre l’irrépressible envie de glisser ses doigts sur sa fente humide. Mais peut-on vraiment résister à une irrépressible envie ? Par définition même, bien sûr que non !
Amélie recule contre la paroi de la douche, y plaque ses épaules avant de se laisser glisser un peu vers le bas. Ainsi calée, face au miroir, elle ouvre le compas de ses cuisses, ...
... écarte ses jambes, projette son bassin vers l’avant. Elle aime le contraste clair-doré du triangle blanc de son pubis avec le reste de son corps bronzé. Déjà, avant même que ses doigts ne glissent doucement sur son corps, ses tétons durcis pointent au-dessus du balconnet ouvert. Elle aime ces petits effrontés, sombres, durs comme du caoutchouc, qui se dressent insolemment sur les aréoles étrécies. Avec prudence, elle approche des doigts timides pour les aborder, les frôler, les agacer. Entre pouces et index, elle les tâte, les presse, les tord légèrement ; chaque contact de ses doigts déclenche dans ses seins des étincelles douloureusement agréables, des pétillements agaçants, des fourmillements affolants qui s’épandent en vagues légères vers son ventre tendu.
Peu à peu cependant, les sensations diminuent malgré les caresses légères devenues plus appuyées, les pincements plus intenses ; elle s’habitue et son corps, à l’unisson de son désir, en demande davantage. Gourmande, impatiente, Amélie veut répondre à la chaleur qui sourd en elle. Dans le miroir, elle sourit au développement de la dentelle rosée de ses abondantes petites lèvres, babines foisonnantes, dentelles délicates qui bordent le canyon déjà submergé par des flots brûlants échappés de sa grotte à peine entrebâillée qu’elle sent gonfler, s’impatienter, appeler des doigts indiscrets. Amélie s’étonne toujours que le feu de la caverne délicieuse ouvre si fort les vannes de sa rivière intime. L’eau naît du feu qu’elle ...