Noël à Là - Histoires de Sexe

Noël à Là

... de sa médecine ; si elle est bien aussi inoffensive que je le suppose, nous aviserons ; je pencherais pour une injonction sans frais.
— Comment ça ? une injection sans glaçon ? je ne comprends pas très bien…
— Mon chéri, ouvre bien tes oreilles : une injonction, genre « T’arrêtes de suite ton trafic à la seringue ou bien t’as la prévôté au cul demain matin à l’aube » ! Un mot que tu lui dirais, et une contre-publicité que je me charge de mener. Ça devrait l’inciter à cesser immédiatement de remplir le rectum de ses clientes tout en vidant leur bourse.
— Et comment vas-tu te procurer le produit, pour l’analyser ?
— C’est un problème dont je n’ai pas la solution, pour l’instant. Il est bien certain que je n’aurais pas grande difficulté à obtenir le contenu de sa seringue après passage dans le derrière d’une de mes amies, si j’en choisis une endurante et qui court vite, seulement ce sera pollué ! Il y aurait bien un moyen, mais tu vas dire non, j’en suis sûre !
— Dis toujours…
— Tu obtiendrais qu’il te confie sa seringue prête…
— Pour moi ?
— Mais non, bien sûr, pas pour mon crétin adoré – Elle se coulait amoureusement contre lui et lui mordillait l’oreille, en disant cela – Mettons, pour ta belle-sœur Josée, qui aurait un empêchement pour lui rendre visite…
— Et, qui serait censé le lui administrer, à Josée ? Pas moi, en tout cas, ni son pauvre Fernand qui est si maladroit ! Il serait la risée générale dès le lendemain, on lui demanderait s’il a bien trouvé le trou, ...

... comment il a fait, est-ce qu’elle a aimé… Je les entends comme si j’y étais !
— Bon, très bien, je me débrouille seule, comme d’habitude.

Elle lui tourne le dos, plus de bisous sur l’oreille, la fâcherie, quoi ! Il se lève et l’entoure de ses bras mais elle demeure insensible, elle a décidé de faire la tête. Dépité, il s’en va.

Il revient le surlendemain, pour apprendre que le problème de la prise d’échantillon est réglé.

— Comment tu as fait ?
— Ah Ah ! Tu aimerais bien savoir, n’est-ce pas ? Mais crois-tu que tu mérites que je te le dise ?

Il se lève, reprend sa veste…

— Reste ici ! Rassois-toi !
— Pourquoi je ferais ça ?
— Parce que je te le demande et que je t’aime.

Il obtempère.

— Eh bien voilà : j’ai monté un commando, à cinq, avec Odile la boulangère et trois autres.

Odile devait demander le soin de beauté, Thérèse et moi entrons sur ses talons, Albert s’excuse et nous demande d’attendre un peu, puis Marie et Agnès entrent à leur tour. Tu sais comme Agnès peut être insupportable quand elle veut, avec sa voix perçante qui te vrille les oreilles. Elle se met à crier qu’elle n’a pas le temps, Albert réapparaît, je propose d’administrer le clystère, il ne peut refuser. Odile est en possession d’une grosse poire en cuir qu’elle dissimule entre ses cuisses, de telle sorte que si l’on lui écarte les fesses pour découvrir son petit trou, le col de la poire apparaît alors. Tu comprends la suite ? Aussi vite qu’il peut, Albert revient, pour me trouver ...