Tango des ombres du désir
Datte: 26/08/2019,
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Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... et bassins, ventres géants, cuisses ouvertes sur des vagins béants, sombres forêts d’un mont de Vénus couvert de poils pubiens. Les torrents chauds de la sève des hommes se mêlaient à ceux, transparents, de la cyprine s’écoulant du paysage féminin, pour former d’immenses fleuves bouillonnants aux fragrances de stupre, se déversant ensuite plus paisiblement vers les eaux noires de l’océan du néant. Soudain, le soleil s’est levé et elle a émergé des flots, nue en son corps gigantesque et désirable, les bras levés si haut qu’elle en ouvrait le ciel qui était fendu en deux, écartant les dernières étoiles de l’aurore, et l’oiseau blanc d’un dernier piqué a fusionné avec elle à l’instant précis où je me suis éveillé en souriant. Avant de me lever, je suis resté quelques minutes au lit afin de goûter à la paix apportée par ce songe. Les yeux lourds, la maison émergeait lentement, dans ses bruits de douche, de cafetière et de grille-pain, de rires et de voix familières, après la longue nuit de fête et de décibels.
Dans l’après-midi du samedi, les autres ont bouclé leur valise pour retrouver leurs familles durant les deux semaines de vacances. Rafael a emmené Thomas et Électre à la gare, puis il partait lui-même, dans sa voiture, pour Milan. Douze heures nocturnes d’autoroute non-stop, mais cela ne lui faisait pas peur ; pour bavarder, il prendra des auto-stoppeurs en chemin – et peut-être des aussi des auto-stoppeuses peu farouches, qui sait ? Train de nuit pour elle, un vieux ...
... Corail aux banquettes en skaï fissuré et aux odeurs de cigarette froide, arrivée vers deux heures du matin dans la petite cité languedocienne.Bon voyage, mes amis. Je vous aime tous les deux à la folie. Revenez vite à Rennes où je vous attends. Il ne restait plus que Rachel et moi, seuls dans la grande maison. Elle n’est partie retrouver son mari et ses enfants que le lendemain matin. Nous avons dîné en tête à tête d’un repas spécial que j’avais préparé pour nous deux. Comme notre sommeil était décalé, nous n’avions pas envie d’aller nous coucher.
— Et si on allait voir ce qu’il y a derrière cette porte, ai-je proposé, en parlant bien sûr de celle de la chambre d’Électre, toujours la seule à être fermée à clé en son absence ?
— Comment tu veux entrer ? Tu vas défoncer la porte ?
— Mais non, je sais faire. Prête-moi la barrette que tu as dans les cheveux s’il te plaît…
Car je savais ouvrir les portes, pour l’avoir appris dans une vie antérieure. Nous étions très excités en pénétrant dans l’antre de la belle aux secrets farouchement gardés, croquant consciemment à pleines dents le délicieux fruit défendu de la curiosité. Des rayons entiers de sa bibliothèque contenaient des livres sur le thème de l’ésotérisme, dont de nombreux ouvrages anciens à l’épaisse reliure de cuir. J’en ai feuilleté quelques-uns, parcourant des passages au hasard, sans rien y comprendre ; il y avait même des textes en latin, en grec, et dans d’autres langues anciennes que je n’ai pas su identifier. ...