1. Tango des ombres du désir


    Datte: 26/08/2019, Catégories: f, h, fhh, hh, copains, prost, nympho, taille, jardin, danser, fête, collection, amour, fdomine, revede, double, Partouze / Groupe fsodo, fantastiqu, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... Ensuite, elle a tout simplement déchiré l’œuvre inachevée. Mon ami, décontenancé, a cru perdre toute chance auprès de la belle, et s’est consolé avec la douce et peu farouche Rachel au corps accueillant, pleine de vie et de tendresse, s’offrant par gentillesse à qui la désirait. Mais l’ombrageuse au regard de feu l’obsédait, autant que nous tous. Nous en perdions le sommeil, et lorsqu’enfin nous sombrions dans les rêves, elle s’y trouvait systématiquement afin de nous faire subir, nuit après nuit, d’étranges et douloureux tourments.
    
    ooOoo
    
    Les jours ont passé, raccourcissant à l’approche de Noël. Nous allions nous séparer pour les vacances, mais juste auparavant, nous avions décidé d’aller ensemble à une soirée étudiante. Des habitants de la grande maison, personne ne manquait à l’appel, et il a fallu trois voitures pour nous transporter. Au début, classique orgie de décibels sous les boules à facettes, on s’agite et on transpire, pour évacuer la tension des examens.
    
    Électre portait avec élégance la robe noire de l’autre jour, avec des chaussures à talons hauts, et en laissant libres ses longs cheveux plus noirs encore que l’est ma peau. Ne quittant pas la piste une seule minute, elle dansait infatigablement, comme toujours très courtisée. Qui voulait pouvait s’approcher d’elle, lui faire face et la contempler sous les lumières tournantes et colorées ; elle souriait toujours. Mais quiconque tentait de la toucher était repoussé, systématiquement – le dos nu était ...
    ... pourtant particulièrement source de tentation pour les mains baladeuses.
    
    Puis sont venus les slows. Décidé à profiter de l’occasion pour tenter ma chance, je me suis empressé de l’inviter. Elle a accepté. C’était notre premier véritable contact physique. Nous avons dansé à la manière d’un tango argentin, d’un mouvement sensuel et grave, hanches contre hanches. Son haleine et sa respiration me fascinaient autant que la douceur de son visage. Elle s’est laissé guider et son regard, dans lequel je n’ai lu aucune trace de frivolité, ne me fuyait pas. Quelle classe exceptionnelle ! Pour les Sud-Américains, l’amour est une chose sérieuse, parfois tragique ou désespérée. Les autres nous regardaient évoluer, étonnés. Prudemment, je n’ai pas tenté de l’embrasser sur la bouche, sachant que cela aurait été voué à l’échec. En la tenant dans mes grands bras, mon cœur battait à deux cents pulsations par minutes, au moins. Je n’avais pratiquement jamais eu l’occasion de la toucher et j’étais plus calme sous le feu de l’ennemi. Des images de combat me sont bizarrement revenues en mémoire juste à ce moment-là, le sang des camarades hachés par les balles. Drôle d’association : sa féminité et la guerre. Légère comme un papillon, elle se laissait porter ; son dos souple se cambrait dans mes mains sans opposer la moindre résistance.
    
    À la dernière note, elle a posé devant moi un genou à terre. Dans l’action, j’ai cru l’avoir subjuguée par ma façon de l’entraîner dans cette danse, mais en y ...
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