1. Des instituteurs compétants


    Datte: 25/08/2019, Catégories: h, jeunes, Masturbation Auteur: Kudu, Source: Revebebe

    ... l’horlogerie.
    
    Pierre, quand il revenait de sa formation en vacances chez lui, « empruntait » à son père une voiture que celui-ci destinait à la revente et se permettait de rouler quelques kilomètres avec ce véhicule.
    
    C’est ainsi qu’un dimanche d’avril en 1970 il s’était rendu dans la tranchée d’Arenberg pour assister à la lutte des géants de Paris-Roubaix. Il ne se rappelle que d’une chose de cette journée, il a rencontré Béatrice, celle qui allait devenir ma mère avant le Paris-Roubaix suivant. En entendant mes cris à la naissance, ils décidèrent de m’appeler François, comme Rabelais. Je serais, comme lui selon la légende, né en riant.
    
    Grâce à la loi de Monsieur Neuwirth, à celle de Madame Weil et aux présidents suivants, beaucoup plus humains, j’ai également deux sœurs nées à des dates correspondant davantage aux vœux de mes parents et un frère, témoin d’un manque de prudence finalement assumé.
    
    Tout ça pour vous dire que je vis au cœur d’une famille dans laquelle tolérance et respect de l’autre sont des valeurs obligatoires et incontournables, à condition, bien sûr que cet autre fasse preuve des mêmes qualités à notre égard. J’ai maintenant quarante-six ans et pas mal d’années d’expérience derrière moi et d’expériences aussi avec de nombreux partenaires, parmi lesquels ma compagne depuis vingt-cinq ans, Laura.
    
    Mes parents, qui avaient eu à souffrir des « jolies colonies de vacances » n’ont jamais voulu que ni mes sœurs, frère, ni moi n’en passions par là. ...
    ... Comme ils disposaient de moyens de vie supérieurs à ceux de leurs parents respectifs, ils eurent à cœur de nous inscrire dans des clubs sportifs et dans d’autres, plus culturels. C’est ainsi que, depuis l’âge de huit ans, je suis allé en club de natation, section garçons, époque obligeant encore.
    
    C’était, au départ, un choix de mes parents, cela m’a tout de suite plu : je nage encore régulièrement et je suis impliqué dans un club sportif à Stralsund, petite ville hanséatique de l’ex-RDA où j’habite depuis 1997 avec Laura et nos deux enfants.
    
    Au club, pour les garçons comme pour les filles, il n’y avait pas de cabine pour les douches, c’était deux grandes salles communes, une par genre. De toute façon, filles et garçons avaient des horaires différents. Les cabines étaient réservées pour les adultes et pour les ados de plus de douze ans qui le souhaitaient. Je n’en ai que très occasionnellement utilisé une ; à la maison, nous prenions notre douche quand nous en avions envie, souvent en compagnie d’un autre membre de la famille. C’était possible, la salle était grande et disposait de deux pommeaux. Vivre nu dans la maison faisait partie de la culture familiale et ne posait aucun problème sauf quand Amélie, notre gouvernante, était présente. Il n’en était pas question, nos parents nous ont expliqué que tout le monde ne souhaitait pas vivre de cette manière et qu’il fallait respecter la volonté d’Amélie. C’était pareil lorsque nos parents recevaient certains visiteurs. Pendant ...
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