Un corps de fille
Datte: 25/08/2019,
Catégories:
ff,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Oral
69,
fdanus,
jouet,
Humour
fantastiq,
fbi,
Auteur: OlivierK, Source: Revebebe
... clés, petit portefeuille avec permis de conduire et cartes d’identité, de crédit, de fidélité. De fidélité, quelle drôle d’idée ! Une boîte de pilules. Aphrodite m’en avait touché deux mots, en soupirant que les mortelles avaient bien de la chance, désormais.
Après un dernier regard sur la belle endormie je quittai la chambre et fermai la porte à clé. Comme c’était amusant de trottiner avec des chaussures dont les petits talons faisaient clac clac sur le trottoir ! Des messieurs me regardèrent avec convoitise. Deux dadais me demandèrent si je vivais encore chez mes parents.
— Trop compliqué à vous expliquer ! répondis-je sans m’arrêter.
Ils n’insistèrent pas. J’en fus quelque peu offusquée. Il m’était agréable de sentir un petit courant d’air me chatouiller les cuisses et venir s’immiscer entre mes lèvres encore un peu humides ! Mes seins se balançaient en douce cadence au rythme de mes pas. Un mortel d’age mûr me croisa, regarda ma poitrine, puis mon visage. Se retourna ensuite pour voir mes fesses, si fermes sous la jupette. Fit demi-tour. Me suivit. Me rattrapa. N’osa rien.
Une inquiétude m’étreignit soudain : il était près de 19 heures. La blonde au corsage rempli allait attendre Gabriel en vain ! Il me fallait y aller, et tenter de ménager l’avenir.
En sortant de l’Office de Tourisme, la brune aux grands yeux noirs se jeta dans les bras d’un mortel boutonneux. La bonde cherchait des yeux le jeune homme qui avait parlé des Gaulois, et la déception ...
... décomposait déjà son visage. Je m’approchai en souriant.
— Tu attends le garçon qui est venu ce matin et qui t’a donné rendez-vous à 19 heures ?
— Oui mais…
— C’est mon frère. Il m’a chargée de te dire qu’il lui est malheureusement impossible de venir aujourd’hui mais que demain, à la même heure, il viendra te retrouver, s’il le peut.
— Il ne lui est rien arrivé de grave, au moins ?
— Non, pas vraiment. Mais la police l’interroge. Il manifestait. Il sera sûrement relâché avant demain soir.
Le mensonge m’est venu facilement, j’avais lu les titres des journaux. Le rendez-vous pour le dîner était à 20 heures. J’avais le temps. La blonde aussi, évidemment. Elle avait envie de parler de moi. Je lui avais fait une grosse impression. Mon espiègle cousin Éros ne l’avait pas ratée, elle était quasiment amoureuse. Et sans me connaître ! il est vrai que lorsqu’on me connaît…
— Pourvu que les flics ne le maltraitent pas trop ! soupira-t-elle. Parle-moi de lui. Il manifestait contre quoi ?
— Les organismes génétiquement modifiés.
— Ah bon ? Il s’intéresse à ça ?
— Il s’intéresse à tout.
— Et… il a une copine ?
— Pas pour le moment.
— Ah !
— Et toi, tu as quelqu’un ?
— Non, pas pour le moment, moi non plus.
— Ça tombe bien. Parce que tu lui a beaucoup plu.
— Ah oui ?
Un sourire de béatitude illumina son visage.
— Pour moi, c’est le coup de foudre ! Il a l’air tellement bien dans sa peau !
— Oh, il est bien dans toutes les peaux.
— Hein ?.. Ah, tu veux peut-être dire ...