Une année pas comme les autres
Datte: 20/08/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
confession,
Auteur: Zahi, Source: Revebebe
... aussi.
— S’il n’y avait pas cette connasse !
— C’est ta mère.
— C’est bien dommage.
— Elle t’aime aussi, je pense.
— Bof.
Elle s’assoit sur une chaise, me regarde longuement, puis écrase sa clope à peine entamée dans le cendrier, prend ses affaires et s’en va. On est mi-août.
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Quelques jours après mon fils Thomas m’appelle.
— Papa, me dit-il, maman ça va pas ! Il faut que tu ailles la voir.
— Qu’est-ce que je peux y faire ?
— Écoute papa, tu le prends sur-moi si tu veux, fais-moi plaisir, appelle-la, ou va la voir.
— Ok, j’y vais.
Je préfère y aller car je veux revoir mon appartement. C’est ce qui m’a manqué le plus, je pense. Et puis je sens que cela ferait plaisir à Thomas qui est au fait de ma relation avec Émilie. Je l’ai mis au courant dès que je me suis installé avec elle. Il a plutôt bien pris la nouvelle, et ne m’a fait aucun reproche. Émilie a tenu alors à faire sa connaissance et nous l’avons invité à dîner chez nous avec sa copine Catherine. C’est une gentille fille de trente ans qui travaille comme assistante dans son entreprise, bien que je la trouve un peu âgée pour lui. Mais ils semblent heureux ensemble et c’est ce qui compte pour moi. Il se trouve aussi que Catherine a bien sympathisé avec Sabine et qu’elles sont devenues d’assez proches amies. D’ailleurs, depuis le départ fulgurant de Sabine, c’est Catherine qui nous donne de ses nouvelles. C’est par elle que nous savons qu’elle a loué un studio avec son type qui est en ...
... instance de divorce (d’après Sabine). Jusque-là, j’avais convaincu Émilie de ne pas intervenir dans la vie de Sabine et de la laisser vivre sa fugue, convaincu qu’elle reviendrait dans peu de temps.
Je me rends chez Françoise deux jours plus tard. Thomas a organisé le rendez-vous en toute discrétion, j’ai préféré ne pas prévenir Émilie. Il est presque seize heures. Elle m’ouvre la porte dans une légère robe noire à bretelles qui me rappelle vaguement une des premières robes que nous avions achetées ensemble au commencement de notre vie de couple.
— Entre, me dit-elle d’une voix qui doute.
— Merci.
L’appartement ressemble à une étuve sous l’ardeur du soleil d’août. Elle ferme la fenêtre à guillotine, baisse les stores vénitiens, actionne un split de climatiseur avec une télécommande. Puis elle va préparer deux cafés dans la cuisine. Je m’installe sur un canapé, et hume avec nostalgie l’odeur de ce qui fut mon gîte, il y a encore une année. Elle revient avec les cafés, le split commence à distiller un air rafraîchissant. Elle se met sur un fauteuil devant moi, allume une menthol et boit son café. Je bois le mien en parcourant des yeux le salon, pas le moindre changement n’y a été apporté depuis mon départ. Des bouquins que je n’avais pas pris sont toujours là, à la même place, sans le moindre grain de poussière. Elle demeure immobile, me fixe d’un air hébété, ses joues deviennent de plus en plus incandescentes.
— Je sais que tu vis avec une autre.
— Comment tu le ...