Milo - Histoires de Sexe

Milo

... différence, toi et moi, alors l’essai n’était pas concluant, si ? Tu ne sais quoi répondre, mais moi je constate que je ne peux toujours pas avoir confiance ! Tu me l’aurais demandé, on aurait pu s’amuser comme des folles, toutes les deux. C’est dommage pour tes fesses parce que ça va tomber, encore une fois, tu es d’accord ?

Je m’assois sur le lit et sur un simple geste de ma part, elle déboutonne son jean et le baisse, puis vient s’allonger sur mes cuisses. Je tapote sa culotte en la sermonnant puis je baisse le petit vêtement et claque le derrière nu. Je me limite à une douzaine de claques modérées. Je ne suis pas vraiment en colère, des idées contradictoires se bousculent dans ma tête.

Je suis en train de constater que je me prends à jouer à la poupée. La docilité d’Élodie m’y encourage. De fait, ces fessées vont se multiplier jusqu’au jour où, venant de lui claquer les fesses une fois de plus et consolant la jeune fille larmoyante, je lui demande abruptement :

— Dis-moi, Élodie, je me trompe ou bien tu aimes que je te fesse ?
— Oh oui, Milo, j’aime ça, surtout comme ça, quand c’est pas trop fort ni trop longtemps.

Je réalise soudain le danger. Si je n’y prends garde, la fessée pour rire n’est plus très loin, comme celle que me prodigue mon homme, et, de fil en aiguille, les petits jeux saphiques, auxquels je ne me suis jamais livrée ; mais voilà, je suis assez lucide pour admettre qu’Élodie m’attire, que j’ai plus envie de caresser son petit cul que de le ...

... rudoyer. Il faut mettre un terme à ce truc qui risque de mettre mon couple en danger.

Nous avions deux semaines avant la rentrée universitaire, il n’en reste qu’une. Le soir même je décide de demander conseil à mon homme :

— Fred, j’ai un problème avec la petite.
— Dis-moi, quel problème ?
— Eh bien, elle m’a fait pas mal de bêtises ces derniers jours. Une première fois, j’ai réagi trop vivement parce que j’avais largement insisté sur l’importance de ne pas la faire, cette bêtise, et vlan, j’arrive ici un soir de la semaine passée, c’était fait. J’étais hors de moi ; je l’ai attrapée, basculée sur mes genoux et fessée d’importance.
— Ho ho !
— Attends, jusqu’ici ça n’est rien ou presque. J’étais gênée d’avoir laissé mes nerfs me conduire à ces excès, mais quelques jours après, rebelote, autre bêtise, bien moins grave, et me voilà à la fesser à nouveau, pas sévèrement cette fois, mais aujourd’hui je ne les compte plus, les fessées. J’ai pris conscience que je faisais fausse route, mais je ne sais pas quoi faire, comment redresser la barre…
— Bien sûr, je comprends, c’est dangereux, es-tu sûre qu’elle n’y aurait pas pris goût, qu’elle ne multiplierait pas les sottises pour que tu t’occupes rudement de son postérieur ? Je pense que tu pourrais essayer autre chose, qui, de plus, aurait valeur didactique : à chaque erreur, une petite retenue sur salaire.
— Oui, bonne idée ; petite bêtise = 5 €, plus grave = 10 €, très grave = 20 € et les amendes sont comptabilisées dans ...