Milo - Histoires de Sexe

Milo

... sais…

Et c’est ainsi que petit à petit la vie à trois s’est mise en branle. Et puis le premier heurt est survenu, une dizaine de jours après. Le temps s’était brusquement refroidi. J’arrive à la maison, comme chaque soir environ une heure avant Fred, et dès que j’entre une odeur de tabac me fait sursauter. Je me précipite et me mets à ouvrir tout grand les portes et fenêtres. Élodie apparaît, je l’interpelle vivement :

— Tu as fumé dedans !
— Heu… non je…
— Ne me mens pas ! Ouvre ta chambre, il faut tout aérer ici, chasser complètement cette odeur avant que Fred ne revienne !

Puis nous refermons progressivement car le froid pénètre. Je l’attire dans le salon, refermé lui aussi :

— Élodie, tu me déçois beaucoup. Tu avais pris l’engagement de ne pas fumer dans la maison. Qu’as-tu à dire pour ta défense ?
— Je heu… Milo je suis désolée – sa voix tremble, elle est bouleversée par ma colère – je ne pensais pas que ça laisserait des traces, il faisait un peu trop froid pour aller fumer dehors, je me suis installée aux toilettes, j’ai cru suffisant d’ouvrir la petite fenêtre, mais ça faisait froid aussi, alors j’ai refermé mais…
— Et tu m’as empuantie la maison. Qu’est-ce que je vais faire de toi, Elodie, si je ne peux pas te faire confiance quand je ne suis pas là ?

Elle se tient là, debout devant moi, la mine défaite. Je l’attrape par un poignet et la bascule sur mes genoux. Je frappe ses fesses, bien à l’abri sous un blue-jean, et au bout d’un moment je me ...

... rends bien compte que c’est tout à fait ridicule, sans la moindre efficacité, je la relève :

— Baisse-moi ce jean, que je te fesse comme il faut !

Elle s’exécute sans discuter. Je saisis son petit slip et lui fait suivre le même chemin, jusqu’aux genoux. Elle reprend la bonne position, et là, je lui applique une fessée retentissante. Quand je cesse de claquer, c’est bien chaud, bien rouge, elle sanglote. Je la relève et l’installe assise sur mes cuisses, je l’attire vers moi, je regrette d’avoir fessé un peu trop fort, peut-être, une fille qui n’est pas la mienne, d’autant que j’en ai une qui n’a jamais connu cela. Voilà que je culpabilise :

— Ma petite chérie, ne m’en veux pas trop, j’ai cédé à une colère exagérée, calme-toi, ne pleure plus, je vais te mettre de la crème sur tes pauvres petites fesses.
— Non, Milo, c’est bon, je l’ai mérité – elle renifle – je suis une conne, je ne vous en veux pas, bien au contraire, ma mère ne m’a jamais fait ça, elle ne sait que crier, gifler, tirer les cheveux…

Quelques jours plus tard, je constate qu’elle a farfouillé dans ma lingerie. Diverses pièces sont déplacées et, en particulier une jolie boîte de carton blanc contenant la parure de soie que Fred m’a offerte pour mon anniversaire. La boîte, mal refermée, révèle que son contenu a été manipulé. J’appelle Élodie, qui rougit quand elle me voit devant le tiroir ouvert :

— Tu as essayé ma culotte de soie, n’est-ce pas, c’est doux, non ? Mais nous avons deux bonnes tailles de ...