1. Milo


    Datte: 17/08/2019, Catégories: fh, ff, fbi, fplusag, jeunes, couple, Oral fouetfesse, init, Auteur: Agerespectab, Source: Revebebe

    ... sommes côte à côte dans le canapé, Fred dans un fauteuil déguste son verre en pensant à Dieu sait quoi. Je m’adresse à ma voisine à mi-voix :
    
    — Tu n’as pas encore vidé ta valise, si ?
    — Si, si, Milo, c’est fait.
    — Est-ce que je pourrais voir ce dont tu disposes, sans être indiscrète ?
    — Oui bien sûr, me répond-elle en rougissant un peu.
    — Élodie, je t’en prie, dis-je en posant une main sur la sienne, ne sois pas gênée, j’imagine bien que tu as besoin de tout ou presque, et nous allons nous en occuper dès demain. Mais en attendant, as-tu une brosse à dents ? Avec quoi comptes-tu dormir ? De quel linge disposes-tu pour t’habiller demain matin ?
    — J’ai une brosse à dents, je compte enfiler un grand tee-shirt qui aurait peut-être besoin d’être lavé, j’ai encore une culotte et un soutien propres mais je n’en ai pas d’autres.
    — Merci de m’avoir répondu en toute simplicité. Nous allons mettre au sale le tee-shirt et en piquer un à Fred, ou bien je te prête une de mes nuisettes, comme tu veux.
    
    Le lendemain matin, dès que nous commençons à fourgonner dans la cuisine, elle apparaît dans le tee-shirt de Fred qui a vite détourné la tête. Je m’interpose entre eux, et lui chuchote en l’embrassant :
    
    — On voit tes fesses et ton minou, viens avec moi enfiler autre chose…
    
    Elle est toute rouge. Je décroche l’un de mes déshabillés et l’en couvre. À notre retour dans la cuisine, Fred, sans un mot, se tapote la joue de l’index ; elle comprend de suite et l’embrasse. Il sourit ...
    ... amicalement :
    
    — Bonjour Élodie.
    — Bonjour monsieur.
    
    Nous éclatons de rire tous deux. La pauvre est toute confuse et je m’empresse de la rassurer :
    
    — C’est Fred, pas monsieur.
    — Bonjour Fred.
    
    Dès ce lundi, nous courons les magasins pour qu’elle ait du linge, des vêtements, des chaussures et une foule de petites choses sans lesquelles une femme se sent toute nue, même si la pauvrette est habituée à faire sans. Mais sa joie est, pour moi aussi, une joie. Le passage dans les cabines d’essayage est l’occasion d’un peu d’intimité, me reviennent les souvenirs d’avoir fait la même chose avec ma fille. Au soir de cette journée extraordinaire pour elle, excitante pour moi, après la vaisselle que nous avons faite toutes deux, elle m’a demandé si j’avais besoin d’autre chose :
    
    — Non, je te remercie, va donc te reposer, la journée a été bien remplie.
    — Est-ce que je peux vous embrasser pour vous remercier de tout ?
    
    J’ouvre les bras, elle se jette contre moi, nous restons ainsi quelques secondes, je suis très émue, puis elle me plaque une bise sur la joue et s’échappe vers sa chambre. Fred me dit en me revoyant :
    
    — Tu as les larmes aux yeux, mon cœur, c’est la petite ?
    — Oui, tu sais, elle est adorable, j’ai l’impression d’être maman à nouveau.
    — Elle est partie se coucher ? Elle aurait pu me dire bonsoir…
    — Ne lui en veux pas, elle m’a embrassée pour me remercier, nous étions très émues toutes les deux, elle est allée se cacher, tu l’intimides peut-être un peu, tu ...
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