55.2 Des grains de sable et des pas de crabe (version HDS).
Datte: 15/08/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... affectée. Ainsi, dans sa cotte de travail rouge et grise, une taille trop grande, parsemée de traces de cambouis, Thibault demeure incroyablement sexy.
D’autant plus que, à la faveur de la chaleur revenue sur la ville Rose, un côté du double zip est ouvert sur plusieurs centimètres, laissant apercevoir l’arrondi du col de son t-shirt gris ; t-shirt qui a dû connaître pas mal de passages en machine, et dont l’arrondi baille légèrement, laissant dépasser quelques petits poils bruns et doux, tout simplement craquants. Quand je pense que j’ai la chance de connaître la magnifique anatomie qui se cache sous cette cotte ; et ce, pour la simple et bonne raison qu’une nuit pas si lointaine, j’ai eu la chance de faire l’amour avec cet adorable garçon. Je me demande toujours si ça a été une bonne chose : mais putain, qu’est-ce que ça a été bon !
Le bomécano est en train de traficoter dans le capot d’une 406 coupé. J’ai le temps de le mater pendant un petit instant, avant que son sourire ne m’atteigne comme une caresse vraiment bienvenue.
Je lui fais un signe de la main ; il me fait signe d’approcher. Il s’essuie les mains dans un grand bout de papier et il sort sur le trottoir. Son sourire est comme une caresse. Je traverse la route pour aller à sa rencontre.
« Hey, Nico, ça fait un bail… » fait le bomécano en me claquant la bise. Toujours aussi adorable.
C’est l’occasion de constater que, même rasée de près, la peau colonisée par sa barbe dégage un contraste sombre et ...
... plutôt viril avec la couleur plus claire de celle du reste de son visage.
« Ça fait un moment que j’ai envie de passer te voir… ».
« T’as bien fait… en plus, tu tombes bien, j’ai fini pour aujourd’hui… je vais me décrasser et je rentre… comment tu vas, Nico ? ».
« Ça va… » je lâche machinalement.
Mais on ne la fait pas au charmant Thibault. Dès que son regard s’est posé sur moi, il a su que ça n'allait pas. Et Thibault ce n’est pas le genre de mec à laisser tomber un pote qui n’est pas bien.
« On dirait que ça va pas fort… » fait-il, tout gentil.
J’essaie de sourire.
« C'est Jé, c’est ça ? Il s’est encore conduit comme un goret ? ».
« C’est un sujet compliqué… je ne sais pas trop par où commencer… » je m’embrouille.
« Ecoute Nico… je vais me laver et je reviens… tu viens prendre l’apéro chez moi ? ».
« Ok… avec plaisir… ».
Le bomécano revient quelques minutes plus tard, simplement habillé de ce t-shirt gris que j’avais aperçu sous sa cotte, accompagné d’un short qui a été un jeans auparavant et d’une paire de vieilles baskets. Sa peau dégage cette odeur caractéristique du cambouis nettoyé par le savon industriel, odeur par-dessus de laquelle j’arrive à capter une subtile note de transpiration ; ses vêtements respirent la fraîcheur d’une lessive récente.
Bref : dans ces habits qui ont un peu vécu, des habits pour le travail, dans ce délicieux bouquet olfactif de jeune mec bosseur, mais très clean, qui émane de sa personne, Thibault est tout ...