Oui Maître - Histoires de Sexe

Oui Maître

... trouble à ce sujet. Mais est-elle d’accord pour qu’on se rencontre ?

– Elle n’est pas contre, cependant je vous prierai de ne pas la brusquer. Elle accepte que nous nous rencontrions, en fait pour me faire plaisir, car je suis adepte de candaulisme. J’aime voir Sylvie se faire posséder par un autre homme devant moi.

– Vous ne serez pas déçu.

Après avoir échangé quelques politesses et recommandations d’usages, Karl me communique la date et le lieu de notre rendez-vous.

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Je n’ai aucune difficulté à suivre les indications du GPS pour me rendre au domicile de Karl et Sylvie. Leur maison est cossue et le jardin impeccablement entretenu.

Je regarde ma montre, j’ai huit minutes d’avance, la circulation a été fluide. Je glisse la cravache dans la manche de ma veste et décide de patienter quelques minutes dans la voiture avant de sonner à leur porte à l’heure exacte de notre rendez-vous. Le carillon provoque à l’intérieur de la maison une gesticulation accélérée. Le bruit d’une clé dans la serrure…

La porte s’ouvre sur un homme dégarni, la quarantaine bien sonnée. Un examen rapide, pour faire le rapprochement de nos échanges sur le Net avec l’homme venu m’accueillir et qui se tient devant moi, me conforte dans l’idée que je pouvais me faire de lui. Il est vêtu d’un costume évoquant son activité professionnelle de cadre commercial, et je dirais qu’une certaine excitation émane de lui. C’est en totale confiance qu’il m’invite à franchir le pas de sa ...

... porte en me tendant la main en guise de salut. Karl me guide jusqu’à leur salon et en profite pour appeler sa femme :

– Chérie, peux-tu venir saluer notre invité, je te prie ?

Un léger brouhaha provenant certainement de la salle de bains trahit le fait que la maîtresse de maison n’est pas prête. Des bruits de pas, et c’est une femme d’environ trente-cinq ans, bien plus jeune que son mari, qui fait son apparition. Un visage fin, encadré par une chevelure châtain soigneusement tirée en arrière et se terminant par une ravissante queue de cheval, met en valeur son regard bleu profond. Sa bouche est parfaitement soulignée par un rouge à lèvres discret. Un pull léger sans manches dessine à la perfection le galbe de sa poitrine. Enfin, un pantalon de lin coordonné gris-clair lui confère une ligne élancée. Seule fausse note : elle a gardé ses nu-pieds d’intérieur ! S’avançant vers moi, elle me tend la main en disant d’une voix polie :

– Bonjour, Monsieur.

– Maître, c’est ainsi que vous devez m’appeler.

– Bonjour, Maître.

– Enchanté de faire enfin votre connaissance, Sylvie.

– Comment trouvez-vous ma femme ? me demande Karl.

– Faisons d’abord connaissance, Karl, voulez-vous ?

– Vous avez raison, installons-nous au salon, voulez-vous boire quelque chose ?

M’adressant directement à Sylvie :

– Pourriez-vous nous préparer du thé ?

Sans répondre, elle se retire et disparaît dans la cuisine pour se mettre immédiatement à la tâche.

Karl me propose le ...