1. Lucie in the sky


    Datte: 08/08/2019, Catégories: fhhh, hbi, inconnu, copains, boitenuit, noculotte, Oral fgode, hsodo, champagne, exercice, occasion, Auteur: Bordaldea, Source: Revebebe

    ... qui s’accordait si mal avec l’environnement. Cette nuit-là, l’intérieur ne commandait plus suffisamment aux membres pour esquisser le moindre pas de danse. Seules me tenaient en éveil les basses puissantes et les mimiques de Mo, agrémentées de trois ou quatre crudités, qui nous en promettaient de belles pour la nuit. Beaucoup de monde était là à danser mais il y avait surtout cette longue blonde habillée de court, tout à côté de nous, que Mo, la mine réjouie, me désignait du coin de l’œil.
    
    — Vickie, c’est la générosité même. Elle aime tout donner, toujours prête : jamais de culotte !
    
    De la parole au geste, il n’y a qu’un pas et déjà Mo lui remontait la jupe jusqu’au nombril posant d’autorité ma main sur son sexe. Elle y resta l’espace d’une seconde mais s’y trouva vite déplacée. Mon bras, mû par un gauche instinct, souvenir de culpabilité judéo-chrétienne comme seuls les bras qui se sont tendus vers l’hostie peuvent en avoir, la ramena derechef sur ma cuisse, où elle se mit à trembler, brusquement moite et glacée. Mo, enjôleur et narquois, me pressait de glisser un doigt dans la fente de la fille.
    
    Moins farouche, Éric lui en mit deux.
    
    La boîte était vide. Sur la table devant nous, du champagne et de vagues restes dans les verres. Tous quatre assis sur les banquettes ; Vickie, la jupe toujours en l’air et Mo à nous encourager. Ces choses-là n’arrivent pas dans la vraie vie. Dans les fantasmes et les pornos, elles pleuvent dru. Dans la vraie vie, le passage à l’acte ...
    ... est un long dérapage.
    
    Éric dérapait bien, et ses doigts avec, enfouis dans la chatte de la fille. À en juger par ce que Vickie tenait en main, l’exercice ne le laissait pas indifférent. Comme elle se penchait pour le sucer, la main d’Éric glissa. Revenu de mes fausses pudeurs, j’enfonçai un doigt, puis deux et trois en plein milieu de sa touffe. Les poils gluants et un peu rêches frottèrent contre ma peau. Une odeur de viande faisandée monta à mes narines, envahissant ma tête entière, asservissant tous mes organes sensoriels. Black out total ! Je ne respirais plus : je la sentais, je la mangeais, je la mâchais. Sur les papilles, sur le palais, sur mes doigts que je léchai avant de les enfourner de nouveau au plus profond de sa moule. Ce n’était pas de l’ivresse mais une rage forcenée. Sex addict ! Sur les parois de son vagin raclaient mes doigts fébriles, à la recherche de leur dose. Halluciné de sexe, submergé depuis belle lurette par cette connerie de désir. Trop facile, trop propre sur soi, le désir. Avec le désir, on ne fait que l’amour et des gosses. Avec la mouille de Vickie, qui me dégoulinait aux commissures des lèvres, je passais le mur du son. Le désir, c’est la petite cantate du dimanche. Vickie me balançait en plein concert des Stones. Un vrai trip bien déjanté, avec des riffs de guitare suraigus et grinçants. Ce halètement saccadé : ma respiration, à la mesure de la frénésie qui torturait chacune de mes cellules impatientes d’entrer en transe. Chairs malaxées ...