À la rencontre des supportrices - Histoires de Sexe

À la rencontre des supportrices

... excitée, mais je m’aperçois assez vite que son agitation cache pas mal de nervosité et lui permet surtout de remplir régulièrement le verre d’Anne-Marie. Cette dernière, qui se détend, se rend compte de quelque chose puisqu’elle glisse :

— Mais qu’est ce que tu as ce soir, ma chérie ? On a l’impression que tu as le feu au cul ! C’est le pote de ton frère qui te fait de l’effet, ou bien ?
— Ce que tu es bête ! Pour ta gouverne, on a déjà couché ensemble dans le passé, et même pas plus tard que la nuit dernière. Pourquoi tu crois qu’il est ici ?
— Ah ah, j’aurais dû m’en douter, te connaissant. Tu es insatiable !
— Allez, arrête de dire des bêtises et viens, il faut qu’on décide ce qu’on va porter ce soir. En plus, nous avons un jury pour nous aider à décider.

Avant de disparaître dans la chambre, Carole se retourne et me dit, avec un clin d’œil appuyé :

— Un peu de patience : tu vas avoir le droit à un défilé de haute couture ! En attendant, tu es chargé de remplir nos verres. C’est l’anniv’ de ma copine, il est hors de question que nous soyons à sec.

N’ayant pas eu le temps de répliquer à l’une ou à l’autre, je me retrouve seul avec les bouteilles. Je m’acquitte donc de ma tâche, que j’agrémente d’un petit ajout : le vidage et le remplissage de mon propre verre. Il ne faut pas longtemps pour que les deux filles reviennent dans la pièce, habillées en costumes d’homme, cravates incluses.

— Tu en penses quoi ? me demande Carole tout en prenant son verre.
— ...

... Pas mal ! Ça vous va bien, mais vous souhaitez que je m’habille en fille ou quoi ?
— Mais non, t’es bête !
— Pour moi, ajoute Anne-Marie, c’est trop habillé. Viens, il faut qu’on mette autre chose.

J’ai encore droit à deux ou trois apparitions pendant lesquelles je n’ai pas le temps de donner mon avis avant qu’elles ne repartent en coulisses. Finalement, les revoilà avec une tenue assez légère : jupes courtes colorées et chemisiers assez ouverts.

— Finalement, c’est encore comme ça qu’on est le mieux, non ? susurre Carole tout en faisant tourner Anne-Marie.
— Cela vous va bien, mais vous avez intérêt à mettre quelque chose en dessous : non seulement vous allez vous les geler, mais tous les mecs du coin vont vous sauter dessus !
— Mais qui te dit que ce n’est pas ce que nous cherchons ? roucoule mon amante de la veille. Surtout que, pour le moment, je me sens assez désirable.

Disant cela, elle soulève sa jupe et je m’aperçois qu’elle est nue dessous. Cela n’échappe pas à Anne-Marie qui s’écrie :

— T’es vraiment une salope ! Quand on est toutes les deux tu gardes ta culotte, et dès que j’ai le dos tourné tu ne penses qu’à chauffer le mec présent !
— Qu’est-ce que tu crois ? Je ne vais quand même pas risquer de le perdre et je sais bien ce qui lui plaît, répond Carole en riant.

Disant cela, elle se rapproche de moi et m’embrasse à pleine bouche en posant sa main sur ma braguette, ne tardant pas à faire réagir ce qu’elle protège. Toujours riant, elle rejoint ...