Fin de lycée - Histoires de Sexe

Fin de lycée

... venait de l’extérieur. Tout le monde tourna la tête vers la porte et plusieurs s’y dirigèrent.
Le mec avait gardé sa main sur ma hanche et même il était légèrement descendu. Je suis resté concentré malgré la position, malgré le bruit, malgré la main qui était clairement sur les fesses et jouai mon coup très attentivement. En frappant la boule, je resserrai instinctivement les fesses et sentis bien qu’elles se resserraient sur un doigt, probablement son majeur plaqué sur ma raie. Je me redressai et me retournai vivement.
-	Te gêne pas surtout
-	Tiens… tu le bois?
Il était tout proche de moi, et je ressentais si ce n’est une sorte d’amitié, au moins un genre de « bonnes intentions », en tous cas, aucune agressivité
-	Donne 
Je le bus d’un trait.
-	Merci
-	Tu sais, on se connaît
-	Ouais, c’est sûr, je t’ai déjà vu au lycée
-	Moi, je t’ai vu, mais souvent je te regarde, et aujourd’hui, je te regarde beaucoup plus…
-	Ah ouais, et pourquoi ça?
-	Je savais pas trop, mais maintenant, tout me paraît clair
Il se mit à bafouiller un drôle de truc sur la timidité, des filles qui seraient chiantes ou qui comprennent rien, des soirées ou il était seul, des cadeaux, enfin, un grand brouillis dans sa tête, mais ça le rendait touchant, presque attirant 
Mes deux amis revenaient dans la salle. Comme ils m’ont vu en grande conversation, ils préféraient rester à l’écart. Je me suis senti un peu seul, c’était pas ça le deal, mais comme j’étais en sécurité, je continuai à échanger ...

... avec le mec.
Ce terminale était un grand mec, assez bien foutu et viril, et on savait tous qu’il avait une moto, une vieille BMW avec des sacoches qui lui bouffait ses après-midis.
-	Tu veux faire un tour en moto?
-	Ouais, je la connais ta moto, une collector
-	on peut dire ça, quand je l’ai eue, c’était une épave
-	La semaine dernière on t’a vu la pousser
-	Ouais, mais maintenant, ça y est, elle est nickel j’ai tout refait, j’ai fini. Il reste juste la selle, je veux en refaire une en cuir
-	c’est gentil mais j’ai pas de casque
-	j’en ai un pour toi. On y va?
J’ai toujours rêvé d’avoir une moto. Déjà, faire un tour, c’est pas mal. Je l’ai suivi dans la ruelle, et j’ai mis le casque. Je suis monté derrière, mais il y avait rien pour se tenir, alors bien obligé, je me suis collé à lui, en passant les bras autour de sa taille. Je me sentais un peu en danger, parce qu’avec les jambes à l’air, il vaut mieux pas tomber. Il a commencé à rouler, sans aller vite, il était hyper prudent et soigneux. Ça me plaisait comme ça : j’avais pas envie de rester sur le carreau. Je me serrais à lui et je sentais ses abdos et sa chaleur, il était sec mais musclé. J’avais déjà remarqué que pas mal de filles le mataient bien. On s’était pas dit grand-chose, mais quand il m’a dit qu’il fallait qu’on passe chez lui, j’ai rien répondu.
Il habitait dans la maison de sa grand-mère et comme elle avait plus de voiture, il occupait le garage, c’était son atelier. Il y avait des roues, des morceaux ...