1. Tenue de Gala


    Datte: 18/03/2024, Catégories: Transexuels Vos histoires Auteur: Ungarees, Source: Histoires-de-Sexe.club

    Je ne suis pas comme vous. Je ne me suis jamais intéressé aux couches culottes, ni aux tenues ou au mobilier ou aux accessoires de bébé pour adultes. J’ai d’autres fantasmes,  et je crois qu’ils n’intéresseraient personne ici. Les fantasmes, c’est un monde mille fois plus vaste que le monde réel et comme c’est très personnel, le partage restera toujours délicat. Il y en a qui sont fétichistes des pieds, des seins, des cheveux très courts, du latex, des salopettes, des combinaisons, du cuir, du PVC, des grandes, des grosses, des rousses ou encore plein de choses, et il y a les fétichismes du « monde infantile », vous.
    Maintenant, comme je suis un peu concerné, j’ai lu quelques histoires et vu quelques photos, j’ai vu les petites annonces et les annonces de rencontre, et il est clair que 99% des membres de ce site sont des hommes. Je suis membre, je suis un homme, sinon, vous ne liriez pas ces lignes. Même quand vous lisez des textes écrits par des femmes, neuf fois sur dix ce sont en réalité des hommes qui les ont écrits.
    Tout a commencé il y a cinq ans. J’étais un étudiant boutonneux et pas trop beau, ce qui me mettait dans une situation difficile pour me trouver des partenaires sexuelles. Je dois reconnaître que j’avais aussi l’exigence ou l’intransigeance de la jeunesse, ce qui faisait que je ne trouvais jamais la fille pure et parfaite qui seule pouvait répondre à mes rêves de quasi puceau, ou si j’en trouvais une, c’est elle qui ne s’attardait pas.
    J’allais aux galas ...
    ... des écoles de commerce, qui sont des soirées qui n’arrivent qu’une fois l’an, mal éclairées, avec une foule de filles, et j’avoue qu’il m’est arrivé quelques fois d’en revenir accompagné, mais ce n’est qu’au matin que je découvrais que la fille que j’avais accrochée n’était plus celle que mon imagination alcoolisée m’avait fait voir la veille. Parfois, j’avais carrément honte.
    Ce soir-là, J’étais vraiment, lourdement, salement saoul, et la nana était vraiment belle. Elle portait des leggings noir brillants super design avec des zips dorés, et un petit blouson de cuir très court et très ajusté sur une poitrine de rêve, tout cela mis en valeur grâce à des bottines gothiques à hauts talons. Habitué à avoir l’œil faible au milieu de la nuit et au fond de la bouteille, je la regardais avec tout ce qu’il me restait de ce cerveau liquéfié, et je me répétais que je ne savais pas ce qu’elle me trouvait, mais moi, je savais très bien ce que je lui trouvais. Elle était mince, avait un corps et un visage parfait, elle était jeune, souriante, et je ne sais pas pourquoi, je lui plaisais tellement qu’elle en était entreprenante. Un genre de miracle qui arrive deux ou trois fois dans une vie. Verre sur verre et clope sur clope, je ne changeais pas d’avis.  Mes sens altérés tombaient toujours sur le même jugement : c’est elle.
    Elle s’est laissée emmener chez moi, dans ce studio pas terrible du 13ème, où je me suis presque effondré, et elle s’est déshabillée, elle est venue se blottir contre ...
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