Bac en poche, direction... Paris! - Histoires de Sexe

Bac en poche, direction... Paris!

... jours se passèrent très bien. J’allais à la fac, je revenais quand je voulais, je bossais un peu, comme tout le monde, mais pas trop. Très vite, j’ai appris les plaisirs de la vie parisienne. Mais avec mon budget, c’était la cata. Vers le vingt octobre, j’étais à sec, et je savais que ma mère n’enverrait rien avant le trente et un.
-          Tu te souviens, tu m’avais dit que tu pourrais peut-être me faire un rabais ?
-          Si tu m’aides, oui, mais là, j’ai vu que tu es très occupé… qu’est-ce qui t’arrive ?
-          Je suis un peu sorti, là, et j’ai plus un sou
-          Si tu veux, je peux t’avancer un peu d’argent, tu me le rendras à la fin du mois
-          Et pour le rabais ?
-          Tu as vu, je n’ai pas de femme de ménage, je fais tout moi-même, l’aspirateur, laver par terre, les carreaux, le linge, et même parfois ton repassage, et ta vaisselle
-          Oui, pardon
-          Ce n’est rien, tiens, voilà deux cent euros, tu pourras tenir jusqu’à la fin du mois ?
Elle était vraiment trop sympa. Je sautais presque de joie. Une nana comme ça, ça n’existe qu’une fois dans une vie. Dommage qu’elle ait dix ans de plus que moi, je ne pouvais pas l’intéresser, c’est sûr. Le soir même, pour fêter ça, je suis allé en boite. J’étais au paradis, j’ai tout claqué. J’ai pas osé lui dire. J’ai passé dix jours sans rien manger. On s’habitue, mais comme je suis pas gros, j’ai failli tomber dans les pommes plus d’une fois, mais comme je lavais par terre, je serais ...

... pas tombé de haut. J’ai fait tout ce qu’elle m’a dit, ça me prenait deux heures par jour. Le premier novembre, j’ai payé mon loyer et j’avais effacé ma dette.
En plus, j’ai eu une surprise. Tous mes sous-vêtements ont disparu de mon placard. Dès qu’elle est rentrée, je lui ai demandé
-          Où sont mes slips ?
-          Je me suis dit que tu ne pouvais plus mettre ces choses-là, ce sont des sous-vêtements d’une autre génération
-          Mais j’ai rien d’autre
-          Si, regarde…
Elle me tendit un sac de courses. Ça avait l’air chic.
-          Vas voir si ça te plaît
Je pris le sac et allai dans ma chambre. C’était des jolies boites, des beaux sachets. J’en ouvris un et je dépliai. C’était un body ! Mais c’est pour des nanas, ces trucs-là ! Je vais jamais mettre ça. Je veux mes slips ! J’ouvre une boite. Encore un ! Ça se voit que c’est des trucs de luxe, mais c’est pour des filles. Quoique si je regarde bien la forme… Vite, j’ouvre tout, et il n’y avait que des bodys, huit ! Je remets tout dans le sac, et je retourne dans le salon.
-          Ça ne va pas du tout. Rends-moi mes slips.
-           Ça va être difficile. Tes slips sont partis à la poubelle, et je t’assure que ça fait longtemps qu’ils auraient dû y aller. Mais, dis-moi, qu’est-ce qui ne va pas ?
-          Ça ne va pas, c’est tout. Je vais devoir m’acheter des nouveaux slips.
-          Mais est-ce que tu as essayé, au moins ?
-          C’est pas la peine
-          Mais si !
-        ...