Bac en poche, direction... Paris! - Histoires de Sexe

Bac en poche, direction... Paris!

...   C’est des trucs de nana
-          Pas du tout ! C’est pour homme. C’est du XS, mais c’est pour homme
-          Pas question
-          Ecoute, je ne peux pas te forcer à être bien habillé, mais crois-moi, tu ne le regretteras pas
-          Mes slips ! ils sont où ?
-          Vraiment tu exagères. Je m’occupe de toi, je fais des courses et je prends ce qu’il y a de plus cher… et regarde comment tu me remercies
J’étais vraiment ennuyé. C’est vrai que ça partait d’un bon sentiment. Elle continuait à parler, et je sentais une pointe de tristesse, de douceur, et que je lui faisais de la peine.
-          Essaies-en un au moins…
-          Bon. Un.
Je retournai dans la chambre avec le paquet. J’en pris un au hasard. J’enfilais ça comme un tee-shirt, ça me moulait, et il y avait trois pressions à l’entrejambe. Je les fermai. Ça m’allait comme un gant, c’est sûr, et la sensation d’être emballé n’était pas désagréable. Je me dis qu’à la rigueur, celui-là, je pourrais le mettre avec un jean. Bizarrement, ça me faisait bander. Je l’enlevai, et j’en essayai un autre, une sorte de velours extensible, très doux, avec de légers reflets brillants. Puis un autre, en simili cuir, qui faisait vraiment gay, ou trop mode, et je les essayai tous. Ça me faisait bander de plus en plus grave, je sais pas pourquoi.
Je remis mon dernier slip survivant, me rhabillai et je retournai au salon
- Bon, c'est vrai, c'est très joli ce que tu m'as acheté, merci, je les garde, j'en mettrai de ...

... temps en temps
- Là tu portes quoi?
- Ben mon dernier slip
- Tu es d'accord que ça n'est pas joli du tout!
- De toute façon, il n'y a personne pour le voir!
- Il y a moi, quand je te vois, je vois ça, et c'est laid
- Tu imagines
- C'est encore pire. Vas te changer. Tu as du choix, et rapporte-moi celui-là

Je me dis qu'après tout, ce sont des sous-vêtements, personne ne verra cela. 
Et à partir de ce jour-là, je n'ai plus porté que des bodys. Elle m'en a encore acheté quelques-uns, y compris en string, ou en dentelle. J'avoue que le matin, je me prenais à choisir celui que j'allais porter avec un soin nouveau. Enfiler ce sous-vêtement n'était plus une corvée. De temps en temps, quand je passais près d'elle, elle me soulevait un pan de chemise pour voir lequel je portais. C'était une sorte de jeu intime entre elle et moi.

Quelques semaines plus tard, ce sont mes jeans qui ont disparu. 

- Tu m'as piqué tous mes pantalons cette fois-ci?
- Ils étaient complètement démodés, vieux et élimés
- Oui mais quand-même...
- Tiens, voilà, pour les remplacer

Elle me tendit deux gros sacs de shopping

- Je vais essayer
- Mais bien sûr! Et viens te montrer, cette fois...

Je filai à nouveau dans ma chambre. Je déballai tout sur le lit. Il y avait quatre salopettes et deux combinaisons. Je n'ai jamais eu de salopette, mais j'avoue que j'aurais bien aimé. Ma mère ne m'en avait jamais achetée. J'en choisis une première, noire, un peu stretch avec des reflets brillants, ...