Bac en poche, direction... Paris! - Histoires de Sexe

Bac en poche, direction... Paris!

... est plus grande. Tiens, tu auras ta salle de bains. C’est là.
Ouah ! Superbe. Je n’avais jamais eu ma salle de bains. Trop génial. Le seul souci, c’est que la chambre était une chambre de jeune fille, dans les tons pastel, ça faisait un peu féminin. Le lit double à barreaux, la table de chevet, le bureau, il y avait tout, même un fauteuil.
-          Ça te plaît ?
-          C’est une chambre de fille, mais ça ira
-          Donc on a dit 300 euros par mois tout compris
-          Normalement, ma mère a dit OK.
-          Si tu veux, on pourra s’arranger et je pourrai te faire une petite réduction si tu m’aides un peu
-          Ce serait super parce qu’il me reste pas grand-chose pour les sorties.
On a passé toute l’après-midi ensemble, elle m’a posé plein de questions, dont certaines étaient un peu indiscrètes, si j’avais une copine, si j’allais rester le week-end, enfin plein de trucs, quoi, mais à la fin, la glace était clairement brisée, on allait s’entendre.
-          Bon mon train est à dix-neuf heures, il faut que j’y aille
-          Déjà ? Bon, vas-y
-          Alors c’est bon ? Tu me prends ?
-          Je t’appelle lundi pour te dire, parce que j’ai quelqu’un d’autre qui la veut aussi, et je le vois demain.
J’ai pris mon train la mort dans l’âme : tout ce temps, je n’avais pas su que j’étais en compétition. J’avais sûrement été trop nonchalant, pas assez réservé, c’est sûr, elle allait prendre l’autre, pas un gringalet comme moi. Elle était ...

... célibataire, sûrement qu’elle recherchait quelqu’un de son âge.
Elle ne m’a appelé que le mardi, pour me demander si ça m’intéressait toujours, et j’ai quasiment sauté de joie, si bien que quand elle m’a dit que même si elle me prenait, elle attendait de moi si ce n’est de l’obéissance, au minimum de la bonne volonté et d’être soigneux, j’ai dit oui à tout. Dans l’euphorie de la conversation, je crois même que j’ai un peu trop dit oui à tout sans l’écouter. Je n’avais pas de plan B, et il n’était pas question de laisser passer celui-là. J’ai passé une semaine à rêver de ma nouvelle vie, je n’en pouvais plus à attendre de quitter ce hlm pourri, de partir pour Paris, et même, je ne voulais plus habiter avec ma mère dans un minuscule trois-pièces.
Enfin le grand jour arriva. Après un voyage interminable, je sonnai. Elle m’ouvrit. Je la trouvai plus belle que la première fois. Elle était moulée dans un pantalon noir brillant, avec des bottes lacées laquées.
Elle me conduisit à ma chambre, et insista pour vider ma valise et tout mettre dans le placard. J’étais un peu gêné, parce que mes habits sont assez moches, surtout mes sous-vêtements. Je le sais bien, plus personne n’a de slips kangourou, c’est ma mère. Elle ne dit rien et rangeait soigneusement dans les étagères. Finalement, elle avait du tact, et ses questions de la première fois, c’était oublié.
La valise vidée, elle me donné la clé de l’appartement, et je lui donnai le premier mois de loyer.
A moi la grande vie ! Les premiers ...