1. Luce bourgeoise adultère malgré elle (9) : La "serial seductress" s'écarte de son chemin


    Datte: 02/08/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Reveevasion, Source: Hds

    Les malheurs n'avaient pas tué son charme mais l'avaient endurci
    
    Résumé des épisodes précédents
    
    Luce Saint-Sauveur, devenue bourgeoise provinciale au prix d'un mariage aux conditions plus que suspectes, se voit entraînée dans une consultation gynécologique inédite qu'elle aborde avec terreur pour en sortir bouleversée par la résurgence d'un plaisir refoulé pendant une quinzaine d'années.
    
    En sortant de chez le médecin, elle se remémore les conditions qui l'ont amenée à se donner, en 1944, à Paul Desmond, espion de la résistance dans la police d'occupation, qui lui a révélé, au péril de sa vie, les conditions dans lesquelles son mari l'avait cruellement trahie.
    
    Libéré mais pas réhabilité, Paul Desmond décède et fait de Luce son exécutrice testamentaire spirituelle en lui demandant d'e réaliser leur vengeance mutuelle en utilisant les armes de la séduction, ce qu'elle entreprend en commençant par jeter le trouble dans le couple du gynécologue Régis de Joncour.
    
    Avec pour première "victime" le quincailler, la "serial seductress" découvre un réel plaisir à accomplir sa mission.
    
    Désemparé par l'habile provocatrice, le boucher goguenard et vantard est humilié.
    
    Le crémier se voit doté d'une cravate de notaire dont les conséquences servent de prétexte à la belle pour corrompre le teinturier à son tour.
    
    Avec le poissonnier, sorte de Casanova local, Luce se laisse prendre par le plaisir mais assure, non sans difficulté, son objectif vengeur.
    
    9- La "serial ...
    ... seductress" s'écarte de son chemin
    
    Le serial killer a ceci de particulier qui est de suivre pour chacune de ses victimes un processus bien défini et toujours identique. C'est pour cela qu'il finit par se faire prendre. Luce, la "serial seductress" avait su reproduire le même schéma pour ses cinq victimes : choisir les épouses qui l'avaient brocardée à propos des infidélités de son mari et les faire cocues tout en s'assurant qu'elles s'aperçoivent de la relation coupable de leur époux avec elle-même. Ce projet avait connu une réussite parfaite. Il restait pourtant une sixième commère à "punir". Dans ce salon de thé où elle avait surpris la conversation humiliante figurait aussi la mercière Clotilde Minardon. Luce était, avec elle, confrontée à un double problème : elle était la seule qui avait atténuée ses propos en exprimant une charitable considération quant au sort malheureux de la femme du sénateur-maire ; elle n'était pas mariée car mère célibataire d'un garçon de vingt deux ans. Le mobile était donc singulièrement désamorcé et le procédé vengeur inadaptable.
    
    Luce nourrissait néanmoins à l'égard de cette bigote une certaine aversion dont la cause résidait dans la façon dont cette femme, aigrie par sa mésaventure avec le seul homme qu'elle ait connu, élevait son fils Benjamin. Elle avait reporté la totalité de son affection sur ce garçon qu'elle maternait à l'excès au point d'être devenue une véritable mère castratrice. Ecrasé par l'amour maternel excessif, le jeune homme ...
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