1. Rue Queûwe curé. Légende 4.


    Datte: 02/08/2019, Catégories: A dormir debout, Auteur: Marisa marlux, Source: Hds

    Monsieur le curé était mort… Le nouveau curé était arrivé. Avec le vieux curé, il était plus facile « d’aller à confesse ». Il connaissait ses paroissiens, ses paroissiens le connaissaient. Chacun connaissait les défauts de l’autre, et ceux du vieux curé étaient connus de tous… La bonne chère, les mains baladeuses et le bon vin étaient ses péchés mignons… Ce qui l’empêchaient le plus souvent d’être trop sentencieux au regard de ses propres faiblesses à lui.
    
    Avouer ses bêtises à un homme qu’on ne connaissait pas, semblait plus compliqué. Et monsieur le curé devait insister pour que ces ouailles se décident à venir lui raconter leurs petites histoires dans le confessionnal. Comme cela tardait, monsieur le curé menaça de sanctions dures pour se repentir de ses péchés. Mais cela continuait à tarder…
    
    Il n’y avait cependant pas le choix. Tout bon chrétien se devait de se rendre au confessionnal deux à trois fois par an… Ce nouveau curé était là depuis près d’un an et les paroissiens dont il avait entendu les bêtises se comptaient sur les doigts d’une seule main. Il finit par convaincre en menaçant du purgatoire ! Et les premiers fidèles, davantage des paroissiennes dans un premier temps, se décidèrent à avouer leurs fautes devant le tout-puissant ou du moins son représentant sur terre.
    
    Monsieur le curé n’avait pas menti. Pour se repentir les sanctions furent sévères. Sévères et surprenantes voire complètement inattendues. Pour quelques menus péchés que le précédent curé ...
    ... sanctionnait de quelques prières le soir, voire de la préparation d’un bon gâteau qu’il fallait lui porter afin que lui, ne le porte ensuite dans une famille pauvre (mon œil !), le nouveau indiquait une série importante de tâches à réaliser au profit de la paroisse, sanctions qu’il pouvait commuer en… fessées… Oui. C’était bien cela. Pour se repentir de ses péchés, monsieur le curé proposait la fessée, qu’il était prêt à pratiquer lui-même, malgré ce que cela lui en coûtait ! Les premières paroissiennes se résolurent aux tâches pénibles voire dégradantes. Mais dans le même temps, la nouvelle se répandait. Monsieur le curé donnait la fessée. Il n’avait pas encore levé la main une fois sur quelque cul que ce soit que les commérages désignaient l’un ou l’une d’entre les villageois.
    
    Le village allait mal… Au vu des pénitences proposées par le curé, les gens hésitaient à se rendre « à confesse ». Mais ceux qui n’y allaient pas se sentaient mal de ne pas être en ordre avec Dieu et avec leur âme. Et petit à petit chacun y passa. Et parfois, au vu des peines imaginées par le prêtre, certains décidaient de choisir la fessée. Ce furent d’abord des hommes qui bravèrent la main de l’homme d’Eglise. Ce furent de belles humiliations, mais qui semblèrent rester dans l’ordre de l’acceptable. Les hommes devaient baisser le pantalon, et le curé abattait sa main sur le caleçon. 100 fois le plus souvent… Puis l’homme devait se mettre à genoux à même le sol, le pantalon baissé et réciter une ...
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