Ténor du barreau
Datte: 28/08/2025,
Catégories:
fh,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
pénétratio,
couple,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... présumé crime donc, Julien avait insisté pour me conduire chez l’amie avec laquelle je partais l’après-midi même en Nouvelle-Zélande pour un peu plus de quatre mois. Avec sa voiture à boîte automatique, son genou gauche immobilisé n’était pas un problème. Julien souhaitait rester avec moi le plus longtemps possible avant la longue séparation qui s’annonçait. Lorsqu’il a sorti sa voiture ce matin-là, il est resté au volant, forcément, il a refermé la porte électrique du garage avec sa télécommande. Je n’avais pas pu monter dans la voiture dans le garage, trop exigu. En rejoignant Julien, j’avais levé la tête et vu alors une jeune femme à la fenêtre de la maison d’en face. Or, la veille alors qu’on… apprenait à se connaître, qu’on se racontait nos vies, Julien m’avait avoué être seul depuis son retour en France. Il m’avait juste parlé d’une voisine avec laquelle il avait eu une liaison, simple relation intime, très vite écourtée : «Cette nana est canon, mais », je cite excusez-moi, ce sont ses mots, «complètement givrée, une tigresse jalouse et totalement parano, hystérique et nymphomane ». Je me souviens m’être dit alors en voyant cette fille visiblement furibarde et dont les yeux me lançaient des éclairs : «Houlà, à tous les coups, c’est elle la nympho ! ». Je me suis alors précipitée dans la voiture pour embrasser Julien à pleine bouche. Histoire de… marquer mon territoire ! Voisine que je reconnais sans aucun doute possible en la plaignante !
Les anecdotes sont ...
... appréciées à leur juste valeur par la Cour !
— Mais, en rentrant de votre long voyage, vous n’avez pas cherché à revoir Julien Altmann ? Vous ne vous êtes pas inquiété de lui, demande le juge Charton.
— Je n’ai pas attendu d’avoir atterri en Nouvelle-Zélande, Monsieur le Président ! Lors des escales déjà, j’ai essayé de le joindre. Et pendant tout mon séjour, j’ai retenté ma chance, régulièrement, j’ai espéré un appel de sa part, un SMS, un signe quelconque. Et puis, déçue, je me suis fait une raison… Pourtant, j’ai tout de même sonné à sa porte plusieurs fois après mon retour, avec le résultat que vous imaginez. En fait, ce n’est qu’en discutant avec une voisine la semaine dernière que j’ai appris son histoire, soncrime, son accident, son amnésie et tout le reste ! Vous imaginez le choc ! Alors, emplie de sentiments mêlés, je suis venue ici dès l’ouverture des débats, je me suis installée au fond de la salle, dans le coin. J’ai évidemment reconnu Julien(la pauvrette a des sanglots dans la voix) et j’ai compris, pendant la lecture de l’acte d’accusation et la relation des faits que quelque chose clochait, que Julien, dans l’état où je l’avais laissé, ne pouvait absolument pas avoir perpétré le crime dont on l’accusait. Dès la fin de l’audience, j’ai attrapé ses défenseurs sur les marches du Palais et je leur ai tout raconté.
Après cette intervention, le Président du tribunal avait rapidement clos les débats. Les réquisitions de l’Avocat Général et les plaidoiries des avocats ...