Un autre chemin - Histoires de Sexe

Un autre chemin

... de ma maîtresse qui relève un peu la tête en me sentant arriver vers elle.

L’esprit toujours un peu confus, j’ordonne :

— Allez, suce ma bite, belle cochonne à moi !

Monique ne se fait pas prier de lécher et suçoter ma sucrerie beurrée. Peu à peu, les dernières traces luisantes disparaissent, aidées par sa langue et ses lèvres voraces. Ce n’est peut-être pas très bon pour le cholestérol, mais aussi bien pour elle que pour moi, c’est magique pour la libido !

Que c’est bon d’être sans entrave !

Marjolaine m’attend dans le salon, installé sur le côté gauche du canapé, je n’aime pas trop son air sérieux d’institutrice qui va me faire la leçon. Plus de trente ans de vie commune m’ont aidé à lire ma femme, même si parfois je me trompe dans mon interprétation.

— Assieds-toi, s’il te plaît. Nous avons à causer.
— OK… je t’écoute, ma chérie.

Je m’assieds à côté d’elle. Elle affiche un sourire un peu étrange :

— Je te suis reconnaissante d’avoir fait ton possible pour ne pas m’importuner avec tes petites affaires.
— Euh… de quoi tu parles ?
— Je parle de Monique et de toi, Pablo.
— Je ne comprends pas bien…

Ma femme continue flegmatiquement :

— Je suis au courant depuis un certain temps, Jacques aussi. Tous les deux, vous avez fait votre possible pour que ça ne se sache pas, mais le diable se niche dans les détails. De plus, Jacques et moi avions constaté un petit changement d’attitude de votre part. Monique était moins stressée, quant à toi, tu es ...

... devenu plus relax, car tous les deux, vous aviez votre dose, si je puis m’exprimer ainsi.

Le ciel semble me tomber sur la tête, j’articule un faible :

— Ah…
— Je comprends, tu sais. Tu as des besoins, Monique en a aussi. Vous les avez comblés ensemble. Inutile de nier, nous savons et nous en avons la preuve.
— Ah bon ? Et comment ?

Sereinement, elle m’explique :

— Comme tu le sais, la miniaturisation a du bon, tu trouves facilement des mini-caméras pas chères sur le web, c’est toi-même qui en avais parlé, il y a un mois environ. C’est Jacques qui en a eu l’idée pour avoir le cœur net. Au fait, ça dure depuis combien de mois ?
— Euh… Nous avons passé le cap des cinq mois.
— Ça va, vous avez attendu un peu avant de céder… En tout cas, bravo, je ne me suis doutée de rien durant un bon bout de temps. Sauf le fait que tu étais devenu moins à cran sur le sexe. Je pensais que tu t’étais fait une raison, ou que tu avais trouvé un dérivatif, mais je ne pensais pas que ce dérivatif était notre voisine…
— Comme tu l’as si bien dit, nous avons comblé nos manques ensemble…
— En effet, c’est ce que j’ai dit.

Je commence à devenir anxieux :

— Maintenant que Jacques et toi savez, il se passe quoi ?
— Il se passe que nous allons maintenant tout de suite chez nos voisins, mettre toutes nos cartes sur la table.
— Comment ça, chez nos voisins ?
— Jacques est actuellement en train d’expliquer à sa femme qu’il est au courant pour vous deux.

Là, je commence à baliser un ...