Un autre chemin
Datte: 25/08/2025,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
extracon,
Oral
fsodo,
extraconj,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... peu.
— Bon, Monique est en effet ma maîtresse, mais toi, tu es ma femme.
— C’est bien ce que j’avais compris…
— Idem pour Monique.
— Je suis au courant et Jacques aussi. Allez, viens, on va à côté.
Quand le vin est tiré, il faut le boire. Je commence à comprendre le sens profond de cette maxime…
Quand j’arrive dans la salle à manger de nos voisins, Monique n’en mène visiblement pas large. Nous nous installons tous les quatre autour de la grande table. L’atmosphère est étrange, je préférerais être à mille lieues d’ici.
À notre grande surprise, à Monique et moi, Marjolaine et Jacques se tiennent par la main par-dessus la table. C’est le mari de ma maîtresse qui parle en premier :
— Maintenant que les choses sont claires en ce qui concerne ma femme et Pablo, je me propose de mettre les choses au point de notre côté : Marjolaine et moi, nous nous sommes rapprochés.
Oh le choc ! Je n’ai rien vu venir ! Me devançant, Monique s’exclame :
— HEIN !?
— Pas dans le sens que tu peux penser, Monique, car comme tu le sais, j’ai des petits soucis, et ce sont ces petits soucis qui t’ont poussée dans les bras de Pablo. Je me trompe ?
— Euh… non… mais… c’est… comment dire…
— C’est purement sexuel, allais-tu dire ?
— On… on peut le dire comme ça…
Je récupère à peine du fait de savoir que ma femme et le mari de ma maîtresse se sont rapprochés, et que je n’ai eu aucun soupçon. Il faut dire que mon projecteur était braqué sur Monique. J’essaye de reprendre ...
... partiellement le contrôle :
— Si je résume bien : Marjolaine et Jacques se sont rapprochés, tout comme Monique et moi l’avons fait, mais pas pour les mêmes causes.
— Ni les mêmes effets… Pour parler comme l’ingénieur que je suis encore, nous sommes à présent à l’intersection de deux droites, la vôtre, le couple Marjolaine-Pablo, et la nôtre, Monique et moi.
De sa voix posée, ma femme prend le relais :
— Les gens changent petit à petit, les aspirations du début ne sont plus les mêmes. Je ne renie aucunement toutes les années que j’ai passées avec Pablo, tout comme Jacques ne renie pas celles qu’il a pu passer avec Monique, mais il faut se rendre à l’évidence que nos aspirations de couple sont différentes.
Inquiet, je questionne celle qui est encore ma femme :
— Tu… tu demandes le divorce ?
— Non. Pourquoi s’enquiquiner avec tout ce toutim, qui va perturber nos enfants, la famille, nos amis, et qui nous coûtera cher dans tous les cas ? La solution est tout simplement de rester tels que nous sommes, mais avec un peu plus d’échanges…
— D’échanges… Tu veux dire que…
— Disons que je serai un peu plus avec Jacques, et toi un peu plus avec Monique.
Ma maîtresse intervient :
— Attends, attends, Marjo ! Si je pige bien : de façade, on reste comme on est, mais en réalité, on permute carrément nos conjoints ?
— Exactement !
Monique en reste bouche bée. Son mari lui sourit :
— Tu ne crois pas que c’est une bonne solution ?
— Eh bé ! Si… si je m’attendais… Mais vous ...