1. Message de santé publique féminine


    Datte: 24/08/2025, Catégories: fh, Collègues / Travail nopéné, Auteur: volatyl, Source: Revebebe

    ... ne regardes pas, hein ?
    — Non, je te respecte bien trop pour jouer avec ça.
    
    Après moins de cinq secondes, je l’entends qui déboutonne discrètement son pantalon, et le froissement des tissus qui glissent sur ses jambes. Évidemment, ça me trouble, mais je dois garder la tête froide, même si je l’ai déjà vue en maillot de bain au sauna ou au hammam, c’est une situation particulièrement nouvelle. Elle prend place sur la cuvette.
    
    — Tu sais, c’est pas simple de faire ça en ta présence.
    — J’en ai conscience, même si on se connaît bien, lui répondis-je d’une voix douce. Ça va aller. Détends-toi comme on le fait ensemble des fois, façon sophro.
    
    Elle essaie de calmer son souffle, je l’entendrais presque compter dans sa tête.
    
    — Vraiment, j’te jure, c’est gênant. Tu as de la chance que ce soit toi, j’espère que tu as de très bonnes raisons sinon tu vas le bouffer pendant un sacré moment.
    — Oui, j’ai de très bonnes raisons, tu verras, même si tu vas m’en vouloir un peu.
    — C’est pas rassurant.
    — Veux-tu que j’éteigne la lumière ?
    — T’es adorable, mais pour une fois tu n’as pas le sens de l’observation. Il n’y a pas d’interrupteur, c’est par détection de mouvement. Et puis, je ferme déjà les yeux.
    — Moi aussi, si ça peut t’aider, je ne tiens pas à voir des horreurs, dis-je en riant.
    — Toi, je vais te taper, pouffe-t-elle aussi.
    
    Cette fois, je me tais, il faut qu’elle se laisse aller. J’essaie de synchroniser ma respiration sur la sienne pour ensuite la ralentir ...
    ... moi-même afin de tenter de redonner à Céline un rythme plus calme. Et ça semble fonctionner. D’abord, quelques gouttes se font entendre sur la faïence de la cuvette, puis le jet se fait plus régulier. Enfin, il passe de léger à fort. J’attends quatre ou cinq secondes.
    
    — STOP !
    — Quoi ?
    — Stop ! Arrête de pisser immédiatement !
    — Mais t’es malade !
    
    Elle gueule, mais le fait, et j’entends le flot se tarir.
    
    — Et je peux savoir ce que tu as dans la tête ? Tu veux que j’appelle SOS-Psy ?
    — Non, attends quelques secondes, s’il te plaît. Juste quelques secondes… Vas-y, tu peux reprendre.
    — Purée ce qu’il ne faut pas faire, mais je vais te choper et on va avoir une sacrée discussion.
    — Je l’espère bien.
    
    Et le temps de se remettre de ses émotions, elle se laisse aller de nouveau, plus rapidement cette fois, avec un soupir de soulagement mêlé d’énervement. J’ai envie de rire, mais je ne le fais pas. Cette fois, j’attends un peu plus qu’elle se laisse vraiment aller, qu’elle se détende, et…
    
    — STOP ! Arrête tout de suite !
    — Mais quel connard, en fait ! Purée, moi qui te prenais pour un mec bien. Sadique, en plus, tu sais que ça fait mal, là ?
    — Ça y est, ça ne coule plus ?
    — Non, mais débile, tu ne veux pas regarder en plus pour vérifier ? Non, ça ne coule plus.
    — Retiens-toi quelques instants, après, promis, je te laisse tranquille.
    
    Je continue d’un ton que je veux très calme, doux et rassurant.
    
    — Tu vois, c’est ça que je voulais te montrer. Tu viens de dire ...
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