1. Adrien, l’amour fou – histoire complète (01)


    Datte: 22/08/2025, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Sylvainerotic, Source: Hds

    ... nouée. Tu me confies que je te manque. Tu ne te l’expliques pas. Tu n’arrives pas à m’effacer de ta mémoire. Tu commences à pleurer. Mes yeux se mouillent à t’entendre. Toi aussi tu me manques Adrien. Je pense à toi. Mais il faut résister. Avec le temps, cela s’effacera. Tu es jeune. Tu rencontreras surement quelqu’un de bien. De mieux que moi. De ton âge.
    
    Je ne sais pas si je te convaincs. Mais le fait de se parler au téléphone t’a en tout cas calmé. Et moi ça m’a fait plaisir de t’entendre.
    
    Dans les jours qui suivent, je prends de tes nouvelles par SMS. Tu vas bien. Je suis soulagé. J’essaie de garder une bonne distance. Je me dis qu’après tout, on peut peut-être reprendre une relation normale. D’amitié. De connivence intellectuelle.
    
    Les vacances de Noel arrivent. Je suis soulagé à l’idée de quitter la ville pour aller fêter Noel chez mes parents, en région parisienne. Mais je reste en ville le premier week-end des vacances. C’est là que tu me proposes qu’on se voie. Que faire ? Je me fais confiance pour te résister… et j’aimerais aussi m’assurer que tu vas mieux, et que je peux partir en vacances l’esprit ...
    ... tranquille.
    
    On se voit dans un café. Je suis vraiment content de te voir. Tu tournes nerveusement la cuillère dans ton café. Un peu de tension mais la conversation prend un bon tour, et on se détend tous les deux. Je suis content, toi aussi. Je me sens bien avec toi. On marche. Longtemps. Dans les rues, à trainer. Jusqu’à un endroit isolé du jardin public. On est fin décembre. Le 21. Le jour le plus court de l’année. Il fait déjà nuit, en fin d’après-midi. Je ne sais plus très bien comment ça s’est passé. Tout est venu naturellement. La digue que nous avions essayé de bâtir ces dernières semaines a fini par céder. Je crois que c’était inévitable. On a fini par s’embrasser sur un banc public. Naturellement. Comme deux aimants. Comme deux amants. Un baiser lent, mais long. Puis un deuxième. Des sourires. Une main qui caresse la joue.
    
    - Tu me plais tellement… c’est plus fort que moi- Moi aussi
    
    On reste à échanger des baisers pendant un moment. Mais la réalité du quotidien nous rattrape. Il faut que tu rentres chez toi. Et moi j’ai un train à prendre demain matin très tôt pour aller passer Noel chez mes parents. 
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