La bonne étoile_3
Datte: 22/08/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite…
Partie 3Les deux années scolaires passèrent et Dorine, obtint brillamment son diplôme. Elle fut immédiatement recrutée par le père de William à l’Entre-Deux, comme Commis de cuisine auprès du chef de partie viande. Le restaurant était situé près des vignes du Château pape Clément et désespérait de ne pas avoir encore une étoile que le chef de cuisine pensait devoir mériter depuis plusieurs années.
De son côté, Willy fut embauché comme barman. Le patron avait en tête de leur faire connaître toutes les facettes du métier et visiter tous les postes pour prouver leur valeur, d’une part, et faire leurs classes.
La jeune femme accepta volontiers la place et se mit au travail, bien décidée à apprendre tous les secrets de son premier travail.
Major de sa promotion, Jérémy fut recruté par le père de Déborah comme Aide cuisinier dans la partie restaurant de son établissement, le Régent, place de la Comédie à Bordeaux. Il recruta également sa fille comme serveuse.
Les parents de Déborah l’avaient eue sur le tard. Son père avait quarante-huit ans à l’époque, soixante-huit aujourd’hui. Sa mère plus jeune, l’avait eue à quarante-trois ans. A cinquante-trois an, elle pensait, comme son mari qu’elle prendrait sa retraite d’ici quatre ou cinq ans. Cela laissait à leur fille le temps pour se préparer à la succession et à l’établissement ...
... d’obtenir enfin une étoile au célèbre guide Michelin.
A Pessac, Dorine apprenait vite. Elle suivit régulièrement le chef de partie aux halles de Bordeaux, choisir les viandes en fonction des menus. Le chef était méthodique et plutôt pédagogue. Il lui apprit son savoir ; les différentes races, les qualités propres à chacune ; les aspects, les couleurs, la brillance, le nacre, l’humidité naturelle, la tendreté, autant de critères précis sur lesquels se fait la différence entre les bons et les moins bons cuisiniers.
En deux ans d’apprentissage, elle suppléait la plupart du temps son chef de partie et allait faire les achats pour le restaurant avec la confiance de ses patrons.
Elle apprit à débiter toutes les viandes, depuis la carcasse, jusqu’à la moindre tranche.
Le bœuf, le veau, le porc, l’agneau n’eurent bientôt plus aucun secret.
Son chef lui enseigna également comment débiter les gibiers.
Les volants, pintade, faisant, pigeon, pluvier, bécasse, barge, canard, caille, chevalier, courlis, eider, grive, gélinotte, lagopède, tétra lyre, macreuse, perdrix et oie sauvage.
Les courants, cerf, biche, chevreuil, chamois, sanglier, lièvre, garenne.
Le chef de cuisine lui proposa rapidement une place de saucière, toujours auprès du chef de partie viande. Le poste s’était libéré et on trouva opportun de lui confier la place. Le chef de cuisine cultivait lui-même la plupart des ingrédients composant les sauces des différents plats. Il profitait du petit matin et ...