Couchés dans le foin - Histoires de Sexe

Couchés dans le foin

... dit, dans le feu de l’action, « encule-moi maintenant », encore moins répondu à grands coups de fesses et pas davantage demandé à retirer son préservatif un peu souillé pour qu’il poursuive dans une position inédite pour lui : emboités assis, face à face, les yeux dans les yeux, les bras en appui derrière le dos pour laisser les hanches remuer lentement. Terriblement jouissif. Elle était faite pour le cul, dans sa totale crudité, voilà tout.

— Tu me sers comme un chef ! finit-il par dire lorsqu’il éprouva le besoin de souffler.

Alors, elle se releva, prit le drap et lui dit :

— Tu vas me finir au lit.

Ils rejoignirent la ferme, lui toujours bandant, plus excité que jamais. Allongée sur la couche, pantelante, très ouverte, elle lâcha dans un râle :

— Tu m’as bien fait jouir. Maintenant, lâche-toi. Défonce-moi. Baise-moi.

Elle l’entoura aussitôt de ses cuisses, de ses mollets, de ses pieds et il creusa, creusa, creusa, la mettant en arc de cercle sous l’effet de sa jouissance. C’était un final classique, mais quand elle se mit à gargouiller, les yeux vitreux, éructant des « ...

... baise, baise, baise ! », il lâcha tout. Ils mirent du temps à retrouver leur souffle, puis elle courut dans la salle de bains pour un nettoyage intime après lui avoir retirer son latex, gorgé de sperme. Elle revint douchée, rigolarde tandis qu’il sentait le sommeil l’envahir :

— Allez, roupille, tu l’as bien mérité.

Le lendemain matin, il se réveilla dans un lit vide. Elle était déjà dans les champs. Elle lui fit un signe de la main après qu’il eut déjeuné, manière de le congédier gentiment. Mais il était vraiment accro. Il revint le soir même et ne la trouva pas dans son champ. La porte de la ferme n’était pas fermée. Il appela, sans réaction. Il monta à l’étage. La chambre était ouverte. Ses yeux tombèrent sur le cul poilu et les grosses couilles de Dimitri qui s’agitaient entre les cuisses en V de Caroline, qui piaillait de plaisir. Gaétan s’esquiva discrètement. Il laissa un mot sur la table :

Peut-être reverrait-il Caroline lors d’un prochain séjour de vacances chez sa sœur. Au moins, comme on dit, il avait une « adresse de baise ». S’il ne s’était pas remis en couple d’ici là.