Lilia - Histoires de Sexe

Lilia

... Fais-moi danser, mon amour…

« Chéri… ? Mon amour… ? Mais, ma Lilia chérie, il ne faut pas m’appeler comme ça… je risquerais d’y croire ! »

La voix chaude de Doris Day chantait « Again », et c’était du bonheur sur du bonheur…

Un de ces instants où la vie te tend, des cadeaux tellement inattendus que tu as l’impression d’avoir dit « Sésame ! Ouvre-toi ! »… et que ça ait marché !

Je pris sa main, l’attirai contre moi, éprouvant dans une quasi-volupté la chaleur et la douceur de son corps. Elle leva son visage, me sourit et me tendit ses lèvres.

— Qu’est-ce que c’est ? C’est pour moi ?
— Ouvre… !

Ma Lilia venait de trouver sous sa serviette un paquet cadeau et me regardait étonnée, nous étions plus ou moins assis à table, et bavardions, de choses et d’autres, grignotant les délices que Carlier avait préparées.

Elle avait le regard d’une petite fille impatiente, ses yeux allaient du paquet qu’elle avait du mal à ouvrir aux miens. Elle trouva bientôt un écrin qu’elle ouvrit et, se saisissant du bracelet en argent qui s’y trouvait :

— Oh ! Chéri ! Oh, Merci ! Merci ! Vraiment, tu…

Je vis des larmes dans ses yeux… Rien ne pouvait me faire plus plaisir, c’était la plus jolie façon de remercier.

« Mademoiselle Vif Argent, ma petite chérie d’une semaine, j’ai été amoureux de toi comme je ne l’ai jamais été d’aucune fille… je t’ai aimée sans aucun désespoir ni tristesse, avec seulement la joie de recevoir ce que tu as si bien su me donner. »

Mon bel ...

... amour s’était levé pour venir s’asseoir sur mes genoux, et se serrait dans mes bras, me couvrant de baisers.

— Il te plaît ?
— J’adore ! Oh ! J’adore ! Il est magnifique ! Merci chéri ! Qu’est-ce qu’il est beau !
— J’ai choisi une maille assez grosse pour mettre la finesse de ton poignet en valeur… et tu vois, chacun des yeux de Lucie, ce sont ceux que tu as trouvés, représente une des journées que nous avons passées ensemble.
— Demain, si tu veux bien nous irons ensemble faire monter celui que tu as trouvé cet après-midi en bague chez le bijoutier.
— Oui ! D’accord chéri ! Oh ! Je suis heureuse, mon amour, tu peux pas savoir ! Je le mettrai toujours.

« Ma Trop Belle, quelle torture de t’entendre m’appeler de ces noms si doux ! Mais que c’est bon… ! »

Il était un peu plus de onze heures. Je proposai une promenade à ma jolie petite demoiselle Vif Argent. Elle se serra contre moi, câline, entourant ma taille de ses bras.

— Je préférerais que tu me serves encore une coupe… ou deux… et que tu me fasses l’amour, chéri… j’ai envie que tu me fasses des trucs de folie… plein !

Nous restâmes encore flemmarder un peu au lit le lendemain matin et j’emmenai ma jolie gourmande pour une orgie de café crème et croissants, son péché mignon, dans un bistrot près du port.

J’avais réservé, pour déjeuner, une table chez Arrambide à l’« Hôtel des Pyrénées » à St-Jean où je tenais à offrir un repas gastronomique à mon aimée, je savais qu’elle en raffolait… nous partîmes vers dix ...