1. Lilia


    Datte: 08/08/2025, Catégories: fh, Auteur: Iovan, Source: Revebebe

    ... mais « Sodomise-moi » ça n’a pas de tenue ! ça ne veut rien dire… Mais « enculer » ça fait grossier, vulgaire, hein, quand même… ! Tu conduis mal, t’es un enculé ! Tu aimes le PSG, tu es un enculé… c’est une insulte de mecs, ça, hein ? Non… « Encule-moi ! », c’est une demande polie… presque une prière…
    
    J’éclatai de rire.
    
    — … et ça me satisfait plus que « Sodomise-moi… ». Il faudrait inventer un terme, un vrai mot joli… Tu pourrais pas t’en occuper toi… ? Oh, oui, chéri… c’est pas « dessine-moi un mouton », c’est « invente-moi un mot… », c’est si bon… !
    
    « Ma petite Princesse déconnarde… comme je t’aime, ma chérie. »
    
    Je chantonnai deux mesures de la jolie chanson…
    
    — Tu as raison, chaton, je te promets d’y réfléchir… en tout cas, merci pour ce cours de langue… c’est vrai que tu y excelles !
    — Rouuh, le salaud !
    — Ma chérie, tu sais bien que je blague… juste pour le plaisir de dire une connerie… mais tu as raison : le mot n’est pas beau, il y en a plein, hein ! Tiens, prends par exemple : glaire… croûte… crevasse…
    — Beurk ! Euh… ! Moignon… prépuce… divorce !
    — Oui ! … puis il y a les beaux !
    — Amour… Fleur… Effleurer… Effeuiller…
    — Hirondelle… jolie… Lilia !
    — Chéri !
    — Oui ! Très joli aussi…
    
    Ma chérie se pencha sur moi.
    
    Nous remontâmes, toujours blaguant, jusqu’à nos affaires… Il était six heures, je pressai un peu le mouvement pour rentrer… il me restait des choses à régler.
    
    Arrivés à l’appart, Lilia alla prendre une douche. Je savais que ...
    ... quand ma coquette entrait là en fin de journée, j’avais un bon moment devant moi pour vaquer à mes occupations. Aussi je pris tout mon temps pour retourner rue Mazagran.
    
    Un quart d’heure plus tard, j’étais de retour. Mon téléphone sonna… dix minutes après le commis de chez Carlier arrivait et en un tournemain disposa le buffet que j’avais commandé. J’allumai les bougies et quand ma belle sortit radieuse dans son plus simple appareil de ses ablutions, émerveillée par ce décor de fête, après avoir posé ma robe de chambre sur ses jolies épaules, je la fis s’installer, ravie, dans le fauteuil près du guéridon où l’attendaient un verre de champagne et une assiette de petits fours.
    
    — Il faut que je me fasse belle ! C’est gala, ce soir !
    — Ma chérie, tu es, belle ! Reste comme ça, tu me plais beaucoup, tu sais !
    
    J’allai me doucher et me changer, jeans propre et chemise blanche, et laissai à nouveau la place à ma jolie chérie.
    
    Il était un peu plus de vingt et une heures quand elle ressortit… Quelle beauté ! J’admirai la perfection que j’avais devant les yeux et tombai amoureux encore une fois. Elle avait sobrement maquillé ses beaux yeux et portait une longue robe légère grège très décolletée qui mettait ses jolis petits seins en valeur et soulignait la finesse de sa taille, chaussée d’escarpins grèges, elle était d’une exquise féminité et avait une classe folle.
    
    — Tu es merveilleusement belle !
    
    J’avais mis un de mes CD en sourdine sur la chaîne.
    
    — Merci chéri ! ...