Lilia
Datte: 08/08/2025,
Catégories:
fh,
Auteur: Iovan, Source: Revebebe
... je réalise ce qu’il s’était passé, ma Lilia me chevauchait, assise sur ma poitrine… plus de petit maillot turquoise… ! Adieu, la somnolence… Tête baissée, elle me fixait, rigolarde, par-dessus ses lunettes de soleil. Je posai mes mains sur ses cuisses…
— Oh, oh ! Ma coquine aurait-elle des velléités… ?
Avec une petite moue charmante, elle fit mine de m’applaudir…
— Oh ! Bravo Sherlock… ! Quel sens de la déduction… !
Je caressai sa taille.
— Ah ! Gourgandine… ! Tu te fous de ma gueule… hein ? Viens… Allez, viens… approche un peu, là… !
Le petit paravent bleu, que j’avais installé, remplit encore une fois le rôle que je lui avais assigné…
Puis Lilia voulut chercher d’autres « yeux de Lucie », alors, allongés l’un en face de l’autre nous recommençâmes à trier patiemment nos poignées de sable, un baiser par ci, nous en trouvions bien quelques-uns, mais ça ne donnait pas beaucoup, un autre par là, ma jolie chercheuse était déçue et faisait la moue quant à un moment, elle eut un « Oh ! » émerveillé, elle saisit dans le sable un œil de Lucie du plus bel orangé de plus de deux centimètres.
— Magnifique… Alors ça, c’est du bonheur en pagaille, ma chérie !
— Oh ! Qu’est-ce que je suis contente !
Je savais ce que j’allais en faire mais le gardai pour moi, pour l’instant…
— Ma veinarde vient-elle avec son chéri pour une petite baignade crapuleuse… ?
— Oh, ouais… Super ! Attends, je mets ça en lieu sûr, je voudrais pas le perdre !
Elle rangea le ...
... coquillage dans son sac de plage, puis m’appela.
— Avant, tu me cajoles moi un peu chéri… Allez… zyva, mon amour ! Je t’aime !
« Si tu savais, petite conne, comme je voudrais que tu me le dises pour de vrai ! »
Je ris et allai m’allonger près d’elle, pris dans mes bras son merveilleux petit corps et commençai à caresser et embrasser Mademoiselle Vif Argent, me laissant aller à presque toutes mes envies… ce fut elle au bout d’un moment qui me prit par la main et, se redressant :
— Qui a promis à sa chérie qu’il la baiserait dans les vagues ?
— Pff ! Et allez donc ! Encore une corvée… !
— Rouuuh ! Le salaud !
Et nous voilà partis, main dans la main en déconnant… C’était marée basse, l’estran était loin. Et les vagues, ce jour-là, sages, nous offraient le spectacle d’un bord de mer idyllique, presque carte postale.
J’ai toujours trouvé notre bel Atlantique d’un premier contact un peu froid, comme s’il vous mettait en garde de ne pas prendre trop de familiarités avec lui… Lilia n’avait pas ce genre de scrupules protocolaires, à peine les pieds dans l’eau, elle se mit à courir et se jeta dans la première vague, celle-ci passée, ma belle se releva, et d’un geste gracieux rejeta en arrière ses cheveux blonds trempés, clignant de ses jolis yeux :
— Qu’est-ce qu’elle est bonne… ! Viens !
Je forçai ma nature et entrai rapidement dans l’eau la rejoindre… pour me faire éclabousser dès que j’arrivai près d’elle. Une« bagarre d’eau », comme on disait quand on était ...