1. Maya à KaliPuri


    Datte: 29/07/2025, Catégories: bizarre, voyage, fdomine, Humour aventure, Auteur: Melle Mélina, Source: Revebebe

    ... amusant tant que ces flux d’électricité ne nous atteignent pas. Un faisceau incandescent touche de plein fouet un mort-né, lequel s’embrase en un hurlement indescriptible. Ah oui là, c’est moins marrant.
    
    Il faut nous sauver en hâte, sans quoi nous connaîtrons le même sort que la torche ex-humaine qui hurle de douleur. Nous franchissons la porte facilement, car tous ont la même idée que nous et cessent le combat pour mieux fuir.
    
    Une fois à l’extérieur, nous reprenons notre souffle parmi une cinquantaine d’ennemis, complètement ahuris, regarder leur palace s’embraser de l’intérieur. Je me tourne vers les quatre favorites et constate, avec un immense bonheur, leurs yeux retrouver de la chaleur. Elles ne sont toutefois pas encore complètement remises et je dois les pousser vers le jardin pour échapper aux cinquante couillons avant que ces derniers ne se remettent en tête de nous découper en petits morceaux.
    
    À pas feutrés, nous quittons la cour intérieure laissant derrière nous les vestiges d’une secte sanguinaire. Hors de portée de voix, Mangouste se plaint de s’être brisé les phalanges.
    
    — Ouais, mais bon, quelle idée de cogner comme un bourrin ! Un peu de finesse que diable !
    
    Soudain, les jambes de Mélina ne la soutiennent plus, bientôt imitée par l’Asiatique et les deux Indiennes. Je viens au soutien, elle me regarde. Oui, elle me regarde ! J’existe pour elle ! Elle arrache un sourire, elle me reconnaît ! Je suis ivre de joie. Puis des yeux exorbités et d’un ...
    ... doigt levé vers le ciel, elle arrive à hurler :
    
    — Attention !
    
    En une fraction de seconde, je me retourne, comprends le danger et évite de justesse un coup de cimeterre. Je regarde à mes côtés, Chloé. Entre effroi, résignation, fatigue et stupéfaction, nous nous comprenons sans rien dire. Les deux statues de quatre mètres de haut de la déesse Kali se sont matérialisées pour devenir des chimères de chair et de sang.
    
    Les quatre bras de la chimère cinglent l’air, deux sont armés de cimeterre, les deux autres, bien que nus peuvent affliger de violentes douleurs s’ils nous touchent, un poing de cette taille équivaut probablement à un coup de marteau.
    
    Leur taille est néanmoins leur faille. Ils sont relativement lents. Mangouste, armée d’un coupe-coupe, taille dans les flancs et dans les jarrets. La statue s’ébranle, pose un genou à terre, la bonne hauteur pour que Chloé lui enfonce son coupe-coupe dans la jugulaire.
    
    Finito.
    
    Elle s’empare des deux cimeterres, m’en lance un et se rue dans le combat. Nous sommes bien synchro, quand l’une coupe un bras, l’autre coupe une jambe. Amusant. La statue est au sol, vaincue. Nous pourrions l’achever – ce que suggère de faire Chloé –, mais moi, je n’aime pas, je préfère qu’elle meure dans d’atroces souffrances, c’est plus humain.
    
    — T’es vraiment une belle salope, toi !
    
    Ouaip ! Et j’en suis fière ! Je me tourne enfin vers ma sœur qui reprend visiblement de l’énergie. Elle nous explique qu’elle était consciente de tout ce qui ...