1. Maya à KaliPuri


    Datte: 29/07/2025, Catégories: bizarre, voyage, fdomine, Humour aventure, Auteur: Melle Mélina, Source: Revebebe

    ... sans pupille. Que ce soit les deux Indiennes, l’Asiatique ou l’Européenne, toutes semblent avoir autant d’énergie qu’un poulpe échoué sur une grève.
    
    — Et merde, encore des zombies.
    
    Soudain, une voix provenant de son dos lui rappelle qu’elle est une intruse ici. Commence alors une course poursuite, Mangouste est pourchassée par une légion de zombies. Alors qu’elle pense les avoir distancés, elle est systématiquement rattrapée comme par magie. Le nombre de ses adversaires est tel que Mangouste doit fuir.
    
    Cachée comme un steak, Chloé a pris le temps de bien analyser le déroulement de la soirée. Il y a des personnes en vie dans cette demeure puisque quelqu’un l’a hélée. Les quatre femmes apparaissent différentes des autres zombies, la carnation de la peau prouve que le sang circule dans leur corps (à l’inverse des hommes qu’elle a tués en masse et qui se relèvent une fois sur deux). Et toujours aucune trace de la journaliste.
    
    Il fait à présent trop noir pour agir, aussi décide-t-elle de se reposer. Au petit matin, après une nuit agitée ponctuée de rêves érotiques où elle se voyait dans les bras de Soliflore, un peu groggy, Mangouste se remet en mode furtif pour explorer ce drôle d’environnement. Il faut trouver un être vivant.
    
    En profondeur du palais, au détour d’un couloir creusé dans la roche, elle fait face à une grande salle avec, en son centre, un totem colossal. Une foule impressionnante de zombies prie tandis que d’autres, armés de torches ou de sabres, ...
    ... guettent. Il y a une activité dans cette grotte gigantesque comme nulle part ailleurs dans le palais.
    
    Soudain, elle entend des voix, des ordres proférés et de sa hauteur, elle le voit enfin, le fameux Mandalakita. Mangouste pourrait très bien le dégommer comme ça d’une balle en pleine tête, mais cela manque cruellement de panache, elle préférerait l’avoir au couteau. En écoutant les ordres, elle comprend qu’il prépare un sacrifice pour Kali.
    
    — Che choir, che fais offrir chette chalope de Maya à notre déeche ! L’entend-elle se pavaner.
    
    Alors à ce soir, mon cher ! lui répond-elle en pensée.
    
    Le branle-bas de combat, tout se bouscule, les deux-fois nés s’agitent dans tous les sens, probablement à la recherche de nouveaux repères puis se mettent à rugir comme des fauves apeurés. Gominé s’active, donne des ordres à droite à gauche, on transporte le corps de Mandalakita. De mon plot, je lui trouve un joli trou dans la cervelle.
    
    Au brouhaha, au tumulte, s’ensuivent le silence et l’absence. Je reste seule, attachée au totem :
    
    — Oh hé ? Y a quelqu’un ? Oh hé ?
    
    Soudain, alors que je ne m’y attends pas du tout, j’entends une voix me rouspéter.
    
    — Moins fort !
    
    Une très belle blonde, féline, plutôt tigresse que chatte, d’un couteau rompt mes liens et pour toute conversation :
    
    — Tu dois être la journaliste, Maya, c’est ça ? Moi, c’est Mangouste.
    — Enchantée… est la seule réponse à la con qui me vient à l’esprit avant qu’elle n’enchaîne par :
    — Ne traînons pas ici, ...
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